En direct du Studio avec Shane Murphy
Si son nom ne fait aucun doute sur ses origines irlandaises, Shane Murphy est un artiste canadien dont la renommée ne cesse de croître des deux côtés de l’Atlantique.
Bien qu’anglo-québécois de naissance, c’est à Montréal que sa carrière prend un réel essor à compter de l’année 1996.
Depuis, enchainant disques et tournées, le chanteur-guitariste développe un style qui lui est propre. Pour cela, il puise ses influences auprès d’icones telles que Neil Young, Bill Whiters, Bo Diddley, Sly & The Family Stone, Muddy Waters voire Bob Marley…
C’est en mars 2012, dans le cadre de sa tournée européenne (en compagnie de Steve Hill) que j’ai enfin eu la possibilité de croiser sa route et de l’interviewer.
A cette occasion, se produisant seul sur scène, Shane m’a aussi fortement fait penser à Tony Joe White. Une sensation accrue par sa capacité à capter l’attention (pour ne pas dire la passion) d’un public qui, pourtant, découvrait alors son univers.
Un univers qui nous plonge dans l’âge d’or du cinéma américain des années 1940/1950...
Les histoires de Shane Murphy, en effet, convoquent en musique l’atmosphère que des réalisateurs tels que Jules Dassin, Nicholas Ray, John Huston, Billy Wilder, Samuel Fuller et autres Raoul Walsh surent filmer avec tant de dextérité… sur fond de brouillard à couper au couteau.
On y croise ainsi : loosers dépossédés d’argent et d’amour, boxeurs malheureux, prêteurs sur gages et toute la panoplie qui va avec, du vieux flingue rouillé au whisky frelaté…
Bref, que son folk-rock lorgne du côté du blues, du funk, de la soul music ou du reggae, Shane Murphy se distingue aussi par un incroyable talent d’auteur…
C’est donc avec une joie immodérée que j’ai invité le bonhomme dans le studio de l’émission Route 66 (le 21 mars), afin qu’il y enregistre deux titres (diffusés le 11 avril) extraits de son album « Street Money Miracle » paru en 2009, puis distribué de manière internationale par Sony Music en 2011.
Ces deux chansons (« Done in the dark » et le splendide « L’Assomption »), traitées de manière acoustique, retrouvant ainsi une profondeur qui caractérise les plus grands lorsqu’ils se retrouvent dénués de tous artifices.
Un moment rare… et grand !
David BAERST
Remerciements : Alexandre Alonso et… Shane Murphy !
http://shanemurphyband.com
http://www.myspace.com/shanemurphyband
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