En direct du Studio avec
Dirty Deep
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

En direct du Studio avec Dirty Deep

S’il devait être une étendue de terre, notre invité du 20 février 2013 se complairait davantage dans le rôle d’un marécage boueu, plutôt que dans celui d’un champs de fleurs uniforme… à l’aspect rectiligne.
  En effet, Dirty Deep est de ceux dont les racines se nourrissent en puisant au plus profond d’une eau stagnante, si malsaine que même le plus téméraire des alligators de Louisiane n’oserait s’y aventurer.
D’ailleurs, le blaze du bonhomme en dit long sur sa personnalité artistique.
Avec lui, nul besoin de fioritures… ses envolées lyriques semblent lui avoir été léguées par les exécuteurs testamentaires d’artistes tels que Big Joe Williams, Son House et autres RL Burnside. dd

Bref, elles rejaillissent d’un passé où les riffs de guitares et d’harmonicas sont aussi gras que les jarrets de porcs aux fèves de cornille, que l’on peut encore vous servir dans certaines gargotes du Mississippi, de Georgie ou du Tennessee.
Quand il a envie de quitter son environnement, qui de prime abord parait bien hostile, on peut facilement deviner que c’est à la recherche de certains bastringues (où il est encore possible de déposer sa grosse caisse afin de faire se déhancher des filles aux corps de rêve, prêtes à se donner toutes entières au rythme et au blues) que Dirty Deep s’aventure.
Un bon prétexte pour lui de prendre la route et d’avaler du kilomètre au volant d’un fourgon (que l’on imagine sans âge), qui empeste le bourbon et les restes de poissons-chats frits.
Moins flatteur pour nous, peut-être est-ce simplement pour goûter à cette agréable sensation (aussi routière qu’olfactive)  que le one-man band a fait étape dans notre studio une heure durant...

Quoiqu’il en soit, nous nous sommes retrouvés confrontés à des  histoires croustillantes et à deux chansons interprétés en live (« Dear owner » issue de son album « Back To The Roots », ainsi qu’une reprise bien sentie de « Rats and roaches » de Calvin Russell) qui ont ravi les passionnés en quête d’authenticité que nous sommes.
C’est donc avec le plus grand plaisir que nous avons accueilli Dirty Deep, en lui montrant une direction qui devrait lui porter bonheur… celle de la Route 66 !

David BAERST

www.facebook.com/dirtydeep.official     
www.myspace.fr/dirtydeepmusic

 

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL