En direct du Studio avec Carol’s Cousin (2ème venue)

« L’endroit était presque vide, seuls quelques chats sauvages jouaient au billard et un couple de piliers de bar trompait son ennui en éclusant un whisky-cola… ».

Parmi les observateurs de cette scène, semblant issue du film « Barfly » de Barbet Schroeder (sorti en 1987), on imagine facilement notre invité du jour Carol’s Cousin…poète du quotidien et fin analyste de ses contemporains. Ceux qui cherchent à magnifier leur existences et qui, de ce fait, se révèlent être les témoins de leurs propres causes perdues.

De la moiteur de cet univers, inspiré par la vie et l’œuvre de Charles Bukowski, le chanteur-guitariste sait pourtant s’échapper plus qu’à son tour afin de retrouver la nature, les grands espaces et les animaux…puisqu’il sait très bien que des naseaux d’un cheval ne s’échappe qu’un souffle gorgé d’authenticité, de liberté ainsi qu’une affinité sincère.

Des valeurs qui, on le sait, ne sont plus les préoccupations des humains nourris de superficialité. Discret et humble, Carol’s Cousin sait s’inspirer solitairement de la nature mais ne crache aucunement sur les rencontres, à partir du moment qu’elles aboutissent sur des projets musicaux ou qu’elles génèrent des joutes enrichissantes vouées à une solide amitié.

C’était, par exemple, le cas lors de son récent road trip dans l’Oklahoma, où il s’est imprégné de la valeureuse scène de Tulsa. Chose dont il nous a parlé durant une heure (comme de son cursus d’artiste et d’être humain) le mercredi 20 mai 2015…en plus de nous interpréter deux chansons en live (« Let the music play » de Calvin Russell ainsi que « Grand isle paradise » qui figurera sur son prochain album).

Sûr qu’avec son folk blues éternel, Carol’s Cousin a su nous réconforter de la perte de BB King et nous a permis de nous aérer l’esprit par l’intermédiaire de ce voyage auquel il nous a invités… sur ses chemins de traverse, sur la Route 66…

 David BAERST

https://www.facebook.com/carolscousinmusic