En direct du Studio avec
Dirty Deep (3ème venue)
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

En direct du Studio avec Dirty Deep (3ème venue)

Si le printemps 2016, encore bien maussade en ce 18 mai, n’a pas fait rougir nos nuques…cela ne nous a pas empêché de nous la jouer rednecks en ce jour. Ceci, non pas, en raison de notre santé bucco-dentaire (qui ferait fuir d’effroi le premier coyote venu) ou parce que nos salopettes trop larges sont (à force de trainer dans la boue) devenues aussi raide qu’un morceau de bois…
Mais bien parce que, pour notre plus grand plaisir, nous avons ouvert les portes de notre pénitencier (pardon de notre studio) à Victor Sbrovazzo. Ce dernier, un beau jour de 2010, s’est transformé en un one-man band sachant allier avec maestria la musique de Blind Boy Fuller à celle des Sonics, sous le nom de Dirty Deep. Après être devenu un duo (grâce à l’arrivée du formidable batteur Geoffroy Sourp) c’est la formule trio qui est, aujourd’hui, adoptée puisque le bassiste Adam Lanfrey a rejoint ce joli petit monde (ce qui me laisse craindre de ne pas vivre suffisamment longtemps pour promouvoir une future refonte, sous la forme d’un orchestre symphonique garage-blues, dans quelques décennies).

Quoiqu’il en soit, il résulte de ce tonitruant conglomérat de talents un disque brut de décoffrage qui fait dresser tous nos poils (y compris les plus intimes) dès qu’on le pose dans ou sur (et oui, il existe également dans une splendide édition vinyle) nos platines. 66

Batteries hypersoniques, guitares rugueuses, nappes d’orgue transperçantes, voix rageuse, harmonica baveux à souhait et basse ronflante, tous les ingrédients sont réunis pour faire de l’album « What’s Flowin’ In My Veins » (Beast Records/Hellprod) l’un des classiques de l’année…en tout cas pour ceux dont la culture musicale ne se limiterait pas aux derniers résultats de l’Eurovision ou à la nouvelle coiffure de Justin Bieber. Non, ici c’est Lightnin’ Hopkins qui pogote avec les Stooges pendant que JoeyStarr fait éclater les derniers boutons de puberté de Maître Gims.

Avec Dirty Deep c’est, définitivement, l’authenticité qui l’emporte car le sang mêlé de poussière qui coule dans les veines de nos amis (et Victor nous l’a prouvé tout au long de l’émission) provient, incontestablement, de la Route 66…

David BAERST

https://www.facebook.com/dirtydeep.official

https://dirtydeep.bandcamp.com

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL