En direct du Studio avec le groupe
Dirty Deep (4ème venue)
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

En direct du Studio avec Dirty Deep (4ème venue)

« Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté » ; une citation du journaliste Benoit Granger que pourrait faire sienne le groupe Dirty Deep. 66

Ce concept musical, débuté sous la forme d’un one man band, sous la houlette de Victor Sbrovazzo (ultime barde d’une musique électrifiée, qui puise ses origines dans des marécages squattés par les alligators) est devenu, aujourd’hui, un trio énervé qui s’appuie également sur les talents du batteur Geoffroy Sourp et du bassiste Adam Lanfrey. Un combo qui fourmille d’idées et qui met tout en œuvre pour les réaliser.

  • Tourner aux USA et se frotter à toutes les formes de traditions locales ? Qu’à cela ne tienne, les trois compagnons franchissent l’Atlantique et se produisent sur les traces de leurs glorieux ainés bluesmen.
  • Donner un concert en 1ère partie de Johnny Hallyday ? Qu’à cela ne tienne, Dirty Deep envoute la foule avant l’éternelle idole en juillet 2016.
  • Faire se dresser les poils de furieux bikers et les abasourdir via un déluge de décibels ? Qu’à cela ne tienne, les strasbourgeois maintiennent en haleine les 20.000 amateurs de musique réunis durant la dernière édition des 24 heures du Mans motos.

Aujourd’hui, ces disciples du groupe Left Lane Cruiser ou du pianiste illuminé James Leg (légendes « garage » américaines, avec lesquelles ils peuvent se targuer de donner des concerts ou d’enregistrer) nous reviennent avec une édition enrichie de l’album « What’s Flowin’ In My Veins », disque édité à l’origine en 2016…et qui nous avait déjà valu la visite de Victor.

Il faut dire qu’entre nous et le chanteur-guitariste-harmoniciste, une complicité durable s’est établie. Probablement le fruit d’une rencontre entre clochards célestes qui se sont, immédiatement, reconnus.

Alors, pour la 4ème venue de Dirty Deep le mercredi 31 mai 2017 (une régularité qui n’égale pas, il faut bien le dire, celle que nos amis appliquent en termes de décapsulage de bouteilles de Coors, de Sierra Nevada ou de Budweiser), nous leur avons dégagé la voie afin qu’ils nous démontrent la manière dont ils savent faire vrombir les moteurs, sur la Route 66.

David BAERST

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