En direct du Studio avec le groupe RustLess
Aux Etats-Unis, one appelle « Rust Bell » (soit « Ceinture de Rouille »), les régions sidérurgiques du Midwest.
Un secteur géographique touché par la crise industrielle et au sein de laquelle, lors des dernières élections présidentielles américaines, un certain Donald Trump a fait son beurre.
Pourtant, quelques villes (et non des moindres) situées sur ce parcours ont joué un rôle majeur dans la propagation d’un blues électrique…généralisé par ceux qui sont devenus des légendes de la culture afro-américaine.
Sont, bien sûr,issus de cette dernière des musiciens…mais aussi des écrivains ou des peintres tels que Norman Lewis qui (en 1968) signait une toile évoquant à elle seule la dureté de la ségrégation raciale aux USA. Un tableau qui, près de 50 ans plus tard, conserve encore (malheureusement) tout son sens.
L’orange-rouille est donc l’une des couleurs du blues. Une chose comprise par le bien nommé groupe RustLess qui, solidement rivé aux traditions quasi séculaires de Chicago, poli les manches de ses guitares afin de nous proposer des sons qui lorgnent également du côté du blues rock des années 60 à 90.
Un acte aussi civique que culturel, qui fait perdurer une tradition qui continue, ainsi, de s’épanouir de notre côté de l’Atlantique.
RustLess (représenté par la chanteur David Schlaflang, le guitariste Fabrice De Angelis et le batteur Eric Moeglin) était présent de dans le studio de Route 66 le mercredi 14 juin 2017, à l’occasion de la sortie de son nouveau disque « Venom ».
En compagnie de ces gaillards nous avons brûlé les frontières et, à notre humble niveau, avons essayé de désoxyder celle qui, en ces temps obscurs, tremble de tout son macadam…la Route 66.
David BAERST
https://fr-fr.facebook.com/therustless
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