Quand le blues devient
une victime collatérale des animosités politiques
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Quand le blues devient une victime collatérale des animosités politiques

Après le blues des villes et le blues des 66champs, le Festiblues nous propose depuis 2012 le blues des vignes !
Un concept qui peut, évidemment, nous permettre de nous lécher les babines à bien des titres...En effet, en plus de soumettre à nos oreilles des musiques d’excellente facture et d’évoquer un breuvage qui (s’il est à consommer avec modération) est doté de qualités gustatives absolument fascinantes, ce dernier fait la part belle à l’instrument qui entretien le rapport le plus fusionnel (pour ne pas dire sensuel) avec les lèvres… l’harmonica.C’est unis que quelques passionnés (dont Henri Stoll, ancien maire de Kaysersberg, ainsi que Robert Koch, défenseur invétéré de ce que l’on surnomme le ruine-babines) ont œuvré afin de proposer, dans les meilleures conditions qui soient (et dans un cadre de rêve), des concerts de blues réunissant des pointures hexagonales et internationales. Il en résulte, aujourd’hui, une manifestation étendue aux communes de Sigolsheim et Kientzheim, qui ne se cantonne pas au fait de proposer des concerts (gratuits jusqu’en 2016) en soirée…puisqu’il va également au contact des scolaires pour des initiations qui, à coup sûr, font toujours mouche auprès de nos chères têtes blondes, brunes, rousses et autres.

Complètement intégré au calendrier culturel alsacien, le Festiblues revient du 17 au 24 novembre 2017, le temps de 7 évènements qui marqueront pour une ultime fois l’automne la communauté de communes de la Vallée de Kaysersberg.
En effet, la nouvelle municipalité n’accordant guère d’intérêt à cette manifestation (pour d’obscures raisons politiques) les passionnés de blues alsaciens ne pourront plus assouvir leur passion dans le cadre de la jolie salle du Badhus.
Un coup de frein sévère et douloureux, qui n’entame en rien l’abnégation de Robert Koch.L’ancien journaliste de l’AFP (détaché à Washington) en a vu d’autres et, aux côtés de ses partenaires historiques (dont la firme Hohner), réfléchi déjà à une suite à donner à ce projet qui a fait ses preuves.

Doté d’une solide réputation, qui dépasse les frontières alsaciennes, le Festiblues pourrait bien devenir une « caravane itinérante » parcourant les campagnes de notre région, pour s’établir dans une ville quelques années…avant de s’installer dans une autre.

Bref, la déception passée, gageons que l’intelligence de certains élus permettra au blues de continuer à se propager (et à rester accessible au plus grand nombre) aux pays de l’Oncle Hansi. Tout cela a été, largement, expliqué lors de la venue de l’optimiste Robert Koch dans l’émission du 1er novembre 2017…

Nous pouvons donc, dorénavant, être certains que ce dernier mettra tout en œuvre afin de continuer à conjuguer (à toutes les personnes) l’art d’un shuffle qui nous fait, le temps d’un claquement de doigts, passer de la Route des Vins…à la Route 66 !

David BAERST

 
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