En direct du Studio avec le groupe Black Cat Crossin’
L’énigme demeure totale, quant à la prédisposition que possèdent les membres du groupes Black Cat Crossin’, pour vivre la tête plongée dans un lac marécageux de Louisiane…tout en ayant les yeux orientés vers une centrale électrique (permettant d’insuffler à leur blues roots des décharges d’énergie pouvant, à elles-seules, mettre en branle les plus statiques des structures métalliques qui ornent nos mégapoles). 
S’il est, dorénavant, riche d’un album (« Too Many Things To Light ») le combo s’est déjà forgé une solide réputation scénique.
Aujourd’hui, il se montre plus percutant que jamais en faisant s’entrechoquer des sonorités quasi antédiluviennes à des riffs robustes et résolument en phase avec la violence de notre époque. Un fait, également, mis en exergue à travers des textes qui suintent la révolte et qui peuvent nous replonger dans un passé, pour sa part, pas si lointain que cela.
Un disque qui donne des sueurs froides et dont l’écoute nous procure une fièvre pernicieuse, à la fois déconcertante et jouissive.
Pour une heure complète, nous avons laissé Black Cat Crossin’ nous guider dans son univers (avec, à la clé, l’interprétation en live acoustique des morceaux « The moan » et « Little red book »).Un monde que les musiciens (représentés lors de cette émission du 29 novembre 2017 par Stéphane Kirchherr, Jérémy Lorentz et Anthony Metté) domptent à grands coups de décibels et qu’ils sont les seuls à pouvoir nous faire visiter.
Oui, il nous reste résolument beaucoup de points à éclairer mais rassurons-nous. Si notre torche devait nous faire défaut, ce chat noir n’aura nullement besoin de lumière pour nous guider jusqu’à la Route 66.
David BAERST
blackcatcrossin.com
https://www.facebook.com/blackcatcrossin
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