Rencontre avec Georges Lang, icône " Rock and Roots " de
la radio française
Enfant, il m'arrivait bien souvent de m'endormir avec un poste de
radio caché sous mon oreiller.
J'écoutais alors Max Meynier dans le cadre de son émission,
dédiée aux routiers, dont j'appréciais particulièrement
l'ambiance.
Une nuit je fu réveillé par une voix qui me marqua instantanément
et qui ne me quittera plus. C'était celle de Georges Lang.
Les années passent et cette voix continue de m'accompagner
nuit après nuit. Pour lui, cela va faire 35 ans que cela dure
Autant vous dire que mon émotion fut grande de le rencontrer
dans son studio d'RTL. Il m'avait invité au 22 de la rue Bayard
à Paris, où nous avons enregistré cet entretien dans
des conditions réelles.
Comme si nous faisions une émission ensemble, un souvenir qui restera
pour moi, à tout jamais gravé.
Georges, tu es considéré comme un
très grand spécialiste des musiques roots américaines
en France. Comment t'est venu l'amour de ce genre musical ?
C'est une longue histoire
Lorsque j'étais jeune, j'ai eu l'occasion de côtoyer des
américains et des canadiens qui étaient dans des bases militaires
disséminées dans l'est de la France.
J'ai, alors, voulu comprendre pourquoi ils avaient une existence un peu
différente de la notre. Nous sommes des latins, des français,
peut-être à tendance germanique quand on habite l'Est de
la France comme c'était mon cas
Nous sommes tellement différents des québécois, même
s'ils parlent français et encore davantage des canadiens anglophones
; sans parler évidemment des américains qui nous faisaient
rêver car ils étaient plus grands que nous et avaient de
grosses voitures. De surcroît ils parlaient une langue qui était
celle du Rock'n'Roll.
Tout est donc lié à mon enfance durant laquelle j'ai découvert
les guitares électriques, les premiers disques de Rock'n'Roll et
aussi les disques de Jazz. J'écoutais ces derniers chez ces soldats
américains car je faisais du baby-sitting chez eux. J'avais tant
envie de les voir de plus près
Lorsque les enfants dormaient, je fonçais sur la chaîne et
écoutais Fats Domino, Ray Charles, John Coltrane, Art Blakey &
the Jazz Messengers etc
Tout cela me passionnait !
Te
souviens-tu du premier D-jay que tu as écouté ? Avais-tu
également l'opportunité d'entendre les radios américaines
?
En fait, les premiers animateurs de radio dont je me souviens très
bien sont des gens qui étaient sur une radio concurrente à
celle sur laquelle j'officie aujourd'hui. A savoir des personnes comme
Michel Cogoni, Hubert Wayaffe qui travaillaient sur Europe
1 et que j'ai rencontrés par la suite.
Cependant, du fond de mon lit sous mes couvertures, le premier qui m'a
fait vraiment vibré c'était Frank Ténot qui
animait " Pour ceux qui aiment le Jazz ".
Son compère Daniel Fillipachi avait créé par
la suite une émission pour les jeunes. Je dois dire que c'est un
peu la concurrence qui m'a fait verser dans cette ambiance d'émissions
musicales et nocturnes.
Dès mon plus jeune âge j'ai voulu faire de la radio la nuit.
Je pense, en réfléchissant bien et avec un recul de près
de 45 ans maintenant, que l'on retrouve dans les émissions de nuit
une complicité que l'on ne connaît pas dans les autres sessions.
Ceci parce que la nuit, on écoute - alors que dans la journée,
on entend
La nuit nous avons la possibilité de créer un climat qui
n'est pas traduisible dans l'après-midi, par exemple.
Je suis persuadé que ceux qui écoutent les émissions
de mes collègues de l'après-midi sont dans une voiture,
doivent faire attention à la conduite, aux enfants qui traversent
ou ont d'autres tâches. Par contre la nuit, les auditeurs sont collés
au transistor, le moindre bruit prend une autre importance.
Si la nuit tu dors les fenêtres ouvertes, tu entendras le moindre
bruit, celui des talons d'une dame qui marche dans la rue, par exemple.
La nuit je fais plus une radio de proximité et c'est ça
qui me plaît
Peux-tu me parler de la façon dont tu es
passé du statut d'auditeur à celui d'animateur ?
Quand j'étais adolescent, alors que j'avais une quinzaine d'années,
j'avais dit à un camarade de classe, Jean-Yves qui travaille
actuellement sur FIP, que je deviendrais un jour animateur de radio. Il
n'y a pas cru
A l'époque c'était difficile car il n'y avait que 3 grosses
radios qui émettaient dans la partie nord de la France, à
savoir Paris Inter (devenue France Inter), Europe n°1 et Radio
Luxembourg (aujourd'hui RTL).
Pour intégrer une de ces stations il fallait se " lever tôt
", j'y suis parvenu
As-tu de suite intégré Radio Luxembourg
ou es-tu, aussi, passé par des radios locales ?
J'ai commencé à faire de la radio à Nancy au sein
de l'équipe de France Inter Lorraine-Champagne-Ardennes.
Très vite cela ne m'a pas suffi car j'avais beaucoup d'ambition
professionnelle.
Je voulais travailler sur une grosse radio, je suis donc allé
frapper à la porte d'Europe 1 mais ça n'a pas marché.
Après je me suis rendu ici au 22 de la rue Bayard afin d'y rencontrer
le directeur des programmes de l'époque.
Ce dernier m'a dit " Vous voulez faire de la radio la nuit mon
ami ! Ceci ne se fait pas ici mais à Luxembourg ". Je
lui ai répondu " Je viens de Metz, ce n'est pas loin donc
OK je relève le défi ".
As-tu imposé d'emblée ton genre
musical de prédilection ou t'es-tu, au départ, adapté
à la demande ?
J'ai tout de suite marqué le terrain en disant que je voulais faire
une radio différente car il n'y avait pas beaucoup de Rock sur
RTL à l'époque, en dehors de Jean-Bernard Hebey et
Bernard Schu.
A la différence de mes collègues qui étaient déjà
à l'antenne j'ai voulu créer une ambiance et apporter une
musique différente. Ceci sans m'adresser spécialement à
une élite, c'est à dire que j'étais un spécialiste
" grand public ".
Je ne rentrais pas dans les détails en disant " John Mayall
joue sur telle guitare ou est entouré par tel musicien "
au contraire de Jean Bernard Hebey qui était beaucoup plus
soucieux de ces petits détails.
Je voulais simplement faire plaisir à ceux qui aimaient la musique
tout en la faisant découvrir aux simples curieux qui ainsi ne se
sentaient pas exclus.
J'ai toujours ce petit problème avec les " journalistes
Rock " qui pensent toujours que je suis un opportuniste, me servant
de leur musique, car elle leur appartient !
Ils disent " C'est nous ! ", formant ainsi un clan. Ceux-ci
argumentent en disant que Georges Lang fait semblant sans rentrer dans
les débats. C'est vrai : je ne rentre pas dans le débat
mais c'est volontaire. D'ailleurs je peux prouver tous les samedis dans
" Saga " que l'on sait de quoi on parle dans mon équipe.
Tu es aussi un amoureux des USA, tu t'y es rendu
souvent pour tes émissions
Oui, ça complète cet amour de la musique. D'abord il y a
dans mon cur la radio et la musique puis les Etats-Unis.
J'ai commencé à m'y rendre alors que j'étais étudiant
et de ce fait avec des moyens inexistants. Je voyageais en autobus faisant
des voyage Los Angeles/New-York puis New-York/Los Angeles ou encore Chicago/Dallas.
J'ai vraiment trafiqué dans tous les sens. C'est comme ça
que j'ai commencé à comprendre les différences de
cultures et de musiques ainsi que les fusions qu'il pouvait y avoir dans
ces domaines.
Il est évident que lorsque l'on naît dans le sud profond,
en Louisiane, on n'écoute pas la même musique que dans le
Nord de la Floride. Les Lynyrd Skynyrd sont des sudistes mais leur musique
est différente de ce qui se fait en Louisiane.
Tout cela m'a passionné et connaissant bien le terrain, surtout
le Sud et l'Ouest des USA. Je m'en suis fait une spécialité.
De ce fait je me suis de plus en plus écarté de la musique
anglaise sauf lorsque les musiciens anglais traversaient l'Atlantique
pour s'imprégner de musique américaine. Nous pouvons citer
comme exemple Eric Burdon (ex-leader des Animals, Nda),
John Mayall etc
Quelles ont été tes premières
rencontres d'artistes et que représentait pour toi le fait de rencontrer
tes idoles ?
Je ne me souviens plus des premiers parce que dès le début,
même lorsque je travaillais à Nancy, j'avais déjà
rencontré Ray Charles et bien d'autres. Il était déjà
difficile à l'époque d'obtenir des interviews avec des artistes
internationaux et cela est encore plus dur aujourd'hui.
En
fait je me souviens surtout des artistes que je n'ai pas interviewés.
Parmi ceux que je regrette le plus de ne pas avoir rencontré il
y a Bob Dylan qui refuse systématiquement de répondre aux
questions des journalistes.
J'ai fait Bruce Springsteen mais je regrette les conditions, de surcroît
je n'ai pas pu lui poser toutes mes questions car il était pressé
par le temps, cela reste une frustration.
Enfin il y a Elvis Presley que je n'ai, quant à lui, ni interviewé
ni même vu. Ceci parce qu'à l'époque où j'ai
commencé à aller aux USA, il était déjà
dans sa période " Kitch ", Las Vegas, paillettes etc
Cet aspect ne m'intéressait pas.
En vieillissant je le regrette, d'autant plus que j'étais à
Las Vegas certains soirs où il y chantait. Par la suite je suis
devenu un spécialiste d'Elvis conservant cette " fracture
" en moi de ne l'avoir ni vu ni rencontré.
En tout cas il y a quelqu'un que tu as rencontré,
c'est Johnny Cash, quels étaient tes contacts avec lui ?
Je dois dire que lorsque je rencontre des artistes pour la première
fois, il y a une gêne. De ma part comme de la leur
Je peux certains jour être le 23ème journaliste qui se présente
avec un magnéto pour poser toujours les mêmes questions,
donc on ne les marque pas.
Par contre quand on rencontre plusieurs fois les artistes, ce qui est
le cas lorsqu'on fait une carrière aussi longue que la mienne puisque
ça fait 34 ans que je suis dans les " Nocturnes ", il
y a des affinités qui peuvent se créer.
J'ai rencontré Johnny Cash au moins 30 fois et, ayant la chance
d'avoir un visage que les gens reconnaissent, Johnny Cash me disait toujours
" How are you son ? " (" Comment vas-tu fils
?") ce dont j'étais très fier.
J'ai 58 ans et il est mort alors qu'il en avait 71, donc il n'aurait pas
pu être mon père, mais le fait qu'il disait cela me faisait
vraiment plaisir. A chaque fois c'était un enchantement de le retrouver
car il savait que nous étions débarrassés de la gêne
que nous avions de nous " affronter ".
Je n'avais plus les questions de base à lui poser, nous allions
donc à l'essentiel et parlions de l'actualité, ce qui lui
plaisait.
La dernière fois que je l'ai vu, c'était à Nashville
et il était extrêmement malade. De ce fait je n'ai pas prolongé
l'interview trop longtemps ayant du respect pour les gens qui souffrent.
Je ne voulais pas l'ennuyer, j'ai donc fait une interview de " politesse
" qui n'a jamais été diffusée car elle n'apportait
rien de nouveau. Il reste quelqu'un d'important dans ma vie et je garde
plus particulièrement en mémoire son passage à RTL.
Comment expliques-tu la longévité
de l'émission " Les Nocturnes " (34 ans à ce jour,
Nda) ?
Je ne l'explique pas, chaque jour est un miracle et un jour de gagné
car demain on peut me demander de partir.
Ce que j'accepterai car j'ai dit ce que j'avais à dire et fait
ce que j'avais à faire. Je crois que si on devait un jour me demander
de partir je pourrai dire très " immodestement "
: " Mission accomplie ".
J'ai fais ce que je voulais faire, pendant tant de temps, merci patron
!
Il y a qu'un patron que je ne remercierai jamais c'est celui qui m'avait
mis dehors il y a quelques années.
De façon plus générale, comment
vois-tu l'avenir des musiques " roots " à la radio ?
Ce n'est pas l'avenir des musique " roots " qui me pose problème,
c'est l'avenir de la radio.
L'avenir de la génération des jeunes qui ont 18 ans aujourd'hui
et qui consomment la musique d'une façon si particulière,
que moi cela m'effraie.
Personnellement je n'ai pas d'I-Pod, je ne sais même pas transformer
un MP3 et je ne vais pas télécharger, ça ne m'intéresse
pas. A moi, il me faut un disque, déjà que le cd est réducteur,
petit, que le boîtier casse et qu'il faut une loupe lire les crédits
C'est difficile, pour moi, de l'admettre (rires) surtout que maintenant
on me demande de travailler avec rien, avec du vent. Je suis d'une autre
génération et je pense que les gens qui écoutent
de la musique sont sensibles à tout ce qu'il y a autour du son.
Maintenant ce n'est même plus du son mais des fichiers, tout cela
me fait peur.
Je crois qu'il t'arrive parfois de donner des
cours dans des écoles de journalisme, que dis-tu aux jeunes ?
En fait il s'agit plus d'exposés que de cours. Je vais une fois
par semaine dans une école à Boulogne raconter l'histoire
de la radio car il ne faut jamais oublier d'où on vient. Il y a
des gens qui se sont battus pour qu'existe la radio.
Je
viens expliquer aux jeunes que moi aussi j'avais 15 ans et que j'avais
envie d'écouter une radio qui venait d'ailleurs, goût que
mes parents ne partageaient pas. Cette radio là elle est née
à bord de " bateaux pirates ", je raconte donc
l'histoire des radios pirates, cela dure 2 heures.
Comme j'ai connu la plupart des D-Jays qui travaillaient là-dedans,
j'ai récolté de nombreux documents.
Un autre exposé que je fais est basé sur les radios Top
40 américaines, je raconte comment aux USA on a fondé la
radio moderne avec une playlist de 40 disques qui étaient programmés
en rotation lourde. Ceci sur des radios AM et dont les animateurs étaient
des vraies stars. Ce sont ces D-Jays (comme Wolfman Jack par exemple)
qui ont montré aux européens comment faire de la radio.
Je peux aussi faire des exposés sur la musique " Tamla
Motown ", sur le reggae, sur le son " Stax ",
sur le label " Atlantic " avec Ahmet Ertegun qui est
quelqu'un que je respecte et qui habite à 150 mètres d'RTL,
lorsqu'il ne vit pas à New-York.
J'ai plein de choses à raconter et je dois dire, à ma
grande surprise, que les jeunes écoutent. Même si quelques
uns, parfois, doivent dire " Le vieux il nous a encore emmerdé
avec ses souvenirs d'ancien combattant " (rires).
D'une façon générale, ils sont surpris d'apprendre
à quel point nous nous sommes battus pour imposer une musique.
Eux se battent pour trouver un boulot, ce n'est pas la même bataille
mais cela revient au même niveau de la difficulté.
Tu as fait des centaines d'émissions "
Saga ", y' aurait-il un thème inédit que tu souhaiterais
encore aborder ?
Il y a peu de thèmes que nous n'avons pas encore abordés.
Dans les thèmes généralistes nous avons tout fait
comme les 5 émissions sur le Blues (Chicago Blues, le Blues au
yeux bleus, le Blues du Delta, le Blues électrique, le Blues rural),
chacune durait 2 heures.
Nous avons aussi fait une émission sur La Route 66 à
la suite de la parution d'un livre qui avait été fait par
Dominique Chapatte de M6 (émission " Turbo ").
J'étais donc parti sur la Route 66 avec les gagnants d'un concours
sur RTL en janvier il y a une dizaine d'années. J'ai fait la route
66 sous la neige de Chicago à Los Angeles
C'est une " Saga " que j'aimerais bien refaire prochainement.
Sinon pour répondre à ta question il y a toujours des groupes
trop jeunes et qui n'ont pas encore assez d'histoire, en dehors de ceux-là
nous avons tout fait.
Au risque de t'étonner nous avons même fait une saga Arthur
Rimbaud car nous avions voulu voir si nous étions capables de raconter
l'histoire de quelqu'un de très " Rock'n'Roll "
dans son attitude ; " l'homme aux semelles de vent "
illustré par des musiques Rock (Patti Smith, Pink Floyd etc
).
Nous avons aussi fait la saga de quelqu'un qui n'a sorti qu'un album,
à savoir Jeff Buckley. Il faut le faire tenir deux heures
avec qu'un seul cd. Cependant cet artiste était tellement charismatique
et comme nous avions pu récupérer de nombreux enregistrements
inédits ou live de lui, cela s'est bien passé.
Ce sont des exemples de choses que l'on peut faire
On nous reproche parfois de ne pas faire des sagas sur des groupes nouveaux,
mais lorsqu'il n'y a rien à raconter qu'est-ce que l'on va relater
pendant deux heures ?
Récemment nous avons, tout de même, évoqué
des groupes comme Radiohead et Placebo.
J'apprécie beaucoup Brian Molko, le chanteur de Placebo qui a
été très sympa de préciser qu'il avait découvert
la musique en me regardant à la télévision alors
que j'y animais une émission sur le Rock et qu'il me devait sa
culture musicale. Le jour où il était dans mon studio à
RTL, il était précisément assis à ta place,
ça a été réellement une relation père-fils.
Dans le futur nous essayerons aussi de ne pas faire de sagas nostalgiques
sur des groupes que nous avons déjà évoqués
et qui ne sont plus d'actualité.
En terme de conclusion, si on devait faire une
" Saga Georges Lang ", qu'est-ce qu'il ne faudrait pas oublier
de dire ?
Elle a déjà été faite (rires) pour les 30
ans des Nocturnes ! C'est Eric Jean-Jean et Bernard Meneguzzi,
le réalisateur, qui ont réunis de nombreux documents sur
moi.
Ils avaient interviewé ma femme, ma fille, mon fils, des copains
et il y avait plein de témoignages d'artistes comme Jimmy Page,
Quincy Jones et tant d'autres
Dernièrement, je demandais à Bernard " Qu'est-ce
que je vais bien pouvoir faire comme saga ? ", il m'a répondu
comme toi " Ben une saga Georges Lang ". Je lui ai dit
qu'elle avait déjà été faite, il m'a répondu
qu'elle serait alors rediffusée à ma mort, il m'a filé
un sacré coup là (rires).
Le temps filant à une allure grand V, je stoppais là
mon interview. Heureux d'avoir réalisé un rêve d'enfant,
celui de rencontrer l'homme qui m'a tant appris sur les musiques que j'aime
et qui m'a donné l'envie de devenir, à mon tour, animateur
radio.
Aujourd'hui encore, et depuis maintenant bien des années,
à chaque fois que je prends l'antenne je continue à avoir
une pensée reconnaissante pour Georges Lang.
David BAERST.
Remerciements : Stéphanie l'assistante
de Georges Lang et une pensée pour Max Meynier sans lequel je n'aurais
jamais découvert la voix de Georges.
Les émissions de Georges Lang sur RTL :
*Les Nocturnes : du mardi au vendredi (0h00 à 03h00)
le dimanche (02h00 à 03h00)
*Saga : la nuit du samedi au dimanche (23h00 à 01h00)
*WRTL Country : la nuit du vendredi au samedi (00h00 à 03h00)
www.rtl.fr
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