Dans les coulisses de la Paname Blues Night
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

 

Dans les coulisses de la Paname Blues Night

Attendue depuis de longues semaines, la Paname Blues Night a tenue ses promesses lors d’une soirée exceptionnelle au New Morning de Paris, le 17 mai 2010.
De nombreux comptes rendus ont été réalisés à son propos. Aussi, afin de ne pas tomber dans la redite je me contenterai ici de vous faire vivre, à travers quelques clichés, l’ambiance (telle que je l’ai vécue) de cette manifestation pas comme les autres.

Ceci dans le seul but de saluer cette scène « blues » française, qui n’a pas de complexe à se faire face à ses voisines internationales. Une humble manière, aussi, de rendre hommage à tous ceux qui se sont totalement investis dans la réussite de ce projet, à commencer par Xav’ Alberghini qui s’est montré être un formidable maître d’œuvre.

C’est Fred Chapellier qui, au départ, souhaitait organiser un concert dans cette salle mythique en compagnie de ses musiciens (Abder Benachour, Renaud Cugny et Pat Machenaud). Une belle manière pour lui de « lancer » son CD/DVD « Live On Stage » (label Dixiefrog) enregistré en public en compagnie du chanteur américain Billy Price.

Très vite, l’idée lui est venue de suggérer aux membres du groupe Blues Power Band (qui avait triomphé au même endroit en décembre 2009) de se joindre à l’affiche afin d’y présenter, eux aussi, leur nouveau CD/DVD « Where The Action Is » (label Rue Stendhal), également capté au cours de leur précédente tournée.

Esprit de famille aidant, tous n’ont pas hésité une seconde avant de proposer à la jeune Nina Attal de participer à la fête (pouvant ainsi y mettre en valeur son premier CD « Urgency »). Le concert initial s’est, dès lors, transformé en un évènement incontournable qui allait faire de ce 17 mai 2010 une date historique pour le blues français chanté en anglais.

 

Comme prévu j’arrivais en milieu d’après-midi afin de retrouver tout ce joli monde. Une fois devant la salle, je tombais sur Xav’ qui maquillait très sombrement le fronton du New Morning en un poster géant des protagonistes de la soirée.
Après la première d’une longue série d’invitations à « boire un verre » je pénétrais enfin dans l’antre magique (qui deviendra un véritable chaudron quelques heures plus tard).

Touché par l’accueil général et le franc sourire de Charlie Fabert (venu épauler son maître Chapellier le temps du concert), je décidais d’un pas ferme et engagé de retourner boire une verre au bistro d’en face.

Au diable les photos, je décidais de mettre à profit mon expérience afin de suivre d’une oreille approbatrice les balances de l’autre côté de La Rue Des Petites Ecuries, tout en voyant se succéder la quasi-totalité de la fine équipe à ma table.

Le stock de diabolo-menthe épuisé, je retournais au chaud afin de m’apprêter à accueillir le « guest » de la soirée en la personne du chanteur-guitariste de Baton Rouge, Louisiane…. Larry Garner.

Son arrivée (d‘Angleterre où il était en tournée), prévue la veille, ayant été annulée en raison d’une nouvelle éruption du sympathique volcan islandais Eyjafjöll (ce qui me vaudra une nuit blanche) j’appréhendais un nouveau contretemps qui aurait mis à mal ma débutante carrière d’organisateur de jam sessions (à laquelle j‘ai, d‘ailleurs, mis un terme juste après la soirée).

Heureusement à 19h00 pétantes, d’un pas nonchalant, notre ami arrivait enfin le sourire aux lèvres et une guitare à la main. C’est donc en sa compagnie que je passais le restant de la soirée…

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Une fois la salle ouverte au public, je retrouvais une longue série de visages familiers et d’amis. A commencer par Yannick Kopp du Caf’ Conc’ d’Ensisheim qui s’est empressé de me narrer, en détails, la manière dont il avait réussi à prendre trois kilos depuis son arrivée à Paris (il est vrai qu’il était déjà là depuis 24 heures). J’en profitais pour lui présenter l’héroïque fondateur du label Dixiefrog, Philippe Langlois.

Comme on pouvait s’y attendre, la salle archi-comble a fait un véritable triomphe aux artistes qui nous ont offert une soirée mémorable à travers trois sets endiablés (et trois visions différentes de la même musique) et une poignée de titres joués en rappel (dont une jam monumentale avec Larry Garner).

 

C’est les yeux chargés de lumière que le public a quitté le lieu, s’arrêtant en masse devant le stand de CD. Accompagné par Christian Hatstatt de Magneto Guitars (dont l’exposition d’instruments a connu un succès en rapport avec celui du concert), je saluais toute l’équipe.

Chacun reprenant son souffle avant de repartir pour de nouvelles aventures musicales… « On the road again » sur des voies qui n’ont pas fini de se croiser !

David BAERST

Remerciements : Xav’ Alberghini, Hervé « Bannish » Joachim (Entrecôte à la Plancha Man), Virginie F. (pour m’avoir aidé à faire venir Larry), Larry Garner (d’être venu malgré l’humeur volcanique de l’Eyjafjöll) !

 

 

 
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