Peux tu nous parler de ton dernier CD, " Benoît
Blue Boy en Amérique ?
Il est sorti, il a fini par sortir (rires) !
J'ai mis du temps pour aller jusqu'à Austin et l'enregistrer, je
l'ai enregistré l'été 2000.
Mais qu'est ce qui t'a conduit à cette démarche ?
Le pilote de l'avion (rires) !
J'ai voulu faire cet album aux USA parce que j'avais envie d'enregistrer
avec des gens qui ont le même âge que moi et qui ont dans
le passé écoutés les même choses que moi. C'est
à dire Fats Domino et tous ces musiciens que nous retrouvions dans
les surprises parties quand nous étions gamins. Je suis donc allé
à Austin car je savais que j'y trouverais ces musiciens venus d'horizons
divers (Texas, Louisiane
).
Ce sont donc des musiciens locaux sur cet album ?
Oui, j'ai pris ceux que personne ne connaît (rires) !
Quel est le registre de cet album ?
Ben, celui que je vais chanter tout à l'heure (rires) ! Ce
disque, je voulais le faire depuis longtemps. Maintenant je veux tourner
avec en faisant venir à chaque fois des musiciens américains
et de les faire jouer avec mes musiciens français.
Les sessions se sont elles déroulées
facilement ?
Comme une lettre à la poste ! J'ai vraiment employé
des musiciens qui connaissent cette musique depuis leur enfance et qui
ne font que cela, comme Uncle Joe Turner. De ce fait ce n'était
pas très compliqué, nous sommes resté une semaine.
Au lieu de prendre un grand studio, j'en ai choisit un tout petit en plein
quartier mexicain. Nous avons enregistrés dans des conditions " live "
et j'ai gardé pour l'album une douzaine de morceaux.
Pourquoi ce disque a pris autant de temps avant
de sortir ?
D'abord parce que je suis connu pour ça ! J'avais vraiment
envie de le sortir comme je le souhaitais et au moment voulu. Mais je
prends du temps à chaque fois
Après le mixage réalisé à Bordeaux, j'ai lancé
l'hameçon comme quoi j'avais fait un disque au Texas. Puis j'ai
attendu que les maisons de disque me contactent et j'ai choisit celle
qui m'intéressait le plus (Frémeaux).
Sur
ce disque il y a Randy Garibay ?
Je tenais à ce qu'il soit là, car c'est pour moi un des
meilleurs musiciens texans.
Dans la foulé j'ai récupéré plein de vieilles
bandes à lui qui sont sorties sur un disque.
Aux USA, avez vous été considéré
comme un bête curieuse ?
Je connaissais les trois quarts des musiciens, ils avaient envie de jouer
avec moi. D'autre part les mexicains qui sont venus étaient tellement
étonnés que je les ai appelé et que j'avais du respect
pour eux que ça a vraiment été facile.
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