Bill Perry
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

 

D'où venez-vous et à quel moment avez-vous commencé à faire de la musique ?

Je viens de New York, d'un endroit appelé Chilero. J'ai débuté à la guitare à l'âge de six ou sept ans.

Quelles furent vos influences ?

Mes influences viennent du blues et du blues/rock, de la musique des sixties, mais principalement du blues.

Quand êtes-vous passé musicien professionnel ?

Lorsque j'avais autour de quinze, seize ans.

Vous étiez toujours à New York ?

Non, car après le collège, je suis parti pour la Californie. Cela a duré quelques années, puis je me suis installé au Colorado, puis je suis revenu à New York.

Vous avez joué avec Richie Havens. Comment l'avez-vous rencontré ?

J'ai fait sa connaissance dans un club quand j'avais 18 ans. Il avait pris mon numéro de téléphone et quelques années après, il m'a appelé.

Il a joué sur votre dernier album. Pouvez-vous nous parler de ce disque ?

Richie a joué ce titre des Rolling Stones : " No Expectations ". Il a tout de suite été d'accord quand je lui ai demandé de participer à l'album sur une chanson. On a bien bossé ensemble.

Comment voyez-vous la situation pour le blues à New York et dans le reste des Etats-Unis ?

On tourne assez bien dans le Middle West des USA : à Chicago, Detroit et dans toute la région. A New York les choses ne se présentent plus aussi bien à présent. Je ne joue plus en concert à New York depuis un moment alors que j'y passait avant deux fois l'an au " Little Red Bear ".

Vous gardez sur scène les mêmes musiciens que sur le disque ?

Absolument, Tim Tindall est à la basse, à l'exception de deux titres, où Johnny B. Gayden le remplace. Rob Curtis est à la batterie sur l'album entier.

Quelle est votre propre définition du blues ?

C'est simplement de la musique bien ressentie. Du blues actuel avec les sentiments d'aujourd'hui. Le blues a toujours été, il est juste un peu plus vieux maintenant.

Venant de New York comme Popa Chubby, le connaissez-vous, a-t-il une bonne influence sur vous ?

On se connaît, mais je ne crois pas qu'il ai une bonne influence sur quiconque ! Bien sûr, c'est un excellent ami.

Dans votre dernier album, vous mélangez les genres, notamment du côté du gospel.

Oui, il y a cet instrumental : " Morning spiritual " avec David Bennett Cohen au piano. Nous l'avons écrit ensemble dans le studio en intégrant cette touche de gospel.

Quelle direction voulez-vous donner à votre musique ?

Rien de plus que de jouer le blues ! Il n'y a rien d'autre que je veille faire de ma vie.

Comment avez-vous rencontré l'équipe de Dixiefrog qui vous édite en France ?

Je pense que c'est par mon label américain, " Blind Pig Records ". Ils sont associés avec Dixiefrog pour m'éditer en Europe. C'est une bonne combinaison.

Que voulez-vous ajouter sur votre passage ici ?

Les femmes âgées sont plus belles en France qu'aux Etats-Unis. Elles se gardent en forme ! Qu'elles viennent me voir après le concert !

 

 
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Interview réalisée à
la Laiterie de Strasbourg
le 22 novembre 2002

Propos recueillis par
Jean-Luc & David BAERST

En exclusivité !

 

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