Cee Cee James
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

CCJAMES

Nda : Epuisée après un concert très dynamique et, de plus, très enrhumée. Cee Cee James a, malgré tout, tenu son engagement en répondant à quelques unes de mes questions. Qu’elle en soit remerciée ici.

Quels sont les musiciens qui constituent ton groupe Cee Cee ?
C’est un groupe dont je suis, bien sûr, la chanteuse. A mes côtés il y a Rob « Slideboy » Andrews qui joue de la guitare rythmique et de la guitare slide. John Higgerson est notre guitariste soliste alors que Chad Wirl tient la batterie et que notre bassiste se nomme Slim Lewis.

Peux-tu me parler de toi et de tes origines ?
Je suis née à Portland, dans L’Oregon, aux USA…
J’ai eu l’occasion de vivre dans beaucoup d’endroits et de beaucoup me déplacer. Ainsi, j’ai habité en Californie, à Washington, dans le Colorado… Tout cela avant de m’installer dans le Midwest et, plus précisément, à Saint-Louis dans le Missouri.

Quand as-tu commencé à chanter, quelles étaient tes influences à cette époque ?
Quand j’étais jeune, je me rendais régulièrement à l’église pentecôtiste… J’y étais touchée par l’émotion transmise par les chants qui y étaient pratiqués.  Je voyais tous ces afro-américains qui pouvaient passer du calme à une frénésie musicale digne d’Aretha Franklin…
Bien sûr, j’écoutais énormément de soul music…
C’est aux alentours de mes dix ans que le blues rock est entré dans ma vie. Je me suis, alors, prise de passion pour des groupes tels que Bad Company, Lynyrd Skynyrd etc…
J’ai donc beaucoup d’influences différentes…

Quand ta carrière professionnelle a-t-elle, réellement, pris son essor ?
Lorsque j’ai sorti mon premier CD sous mon propre nom.
L’orientation musicale de ce disque, enregistré à Los Angeles, lorgne largement du côté du funk. Il m’a permis de remporter un prix dans une catégorie consacrée aux labels indépendants. Cependant, pour plusieurs raisons, je déplore que cet album n’ait pu bénéficier d’une meilleure promotion… il n’a jamais « décollé » et n’a été que très peu exploité. C’est pour cette raison que j’ai commencé à explorer d’autres voies. Puis, j’ai formé mon propre groupe de blues…

Pourquoi t’a-t-on surnommée, depuis, le « volcan vocal » (« the vocal volcano ») ?
(rires) Ce surnom m’a été donné après l’un de mes concerts. Je jouais alors pour la Washington Blues Society. Un monsieur qui assistait au show a écrit un article de presse au sujet de cette prestation… C’est lui qui m’a appelée de la sorte et j’adore cela, je trouve que c’est formidable (rires) !

Combien de disques, à ce jour, as-tu à ton actif ?
Mon premier album, comme je le disais précédemment sonne très funk-pop. Il s’intitule « Spiritually Wet ». Par la suite, outre un single, j’ai sorti un album live qui est « Seriously Raw - Live At Sunbanks ». Mon précédent opus enregistré en studio est « Low Down Where The Snakes Crawles »  alors que le dernier en date est « Blood Red Blues » dont la sortie officielle est programmée le 17 juillet 2012.CCJAMES

Tu es considérée comme une très talentueuse auteur de chansons. La qualité d’ensemble de tes textes semble être une chose très importante à tes yeux…
Oui, d’autant plus que je tiens à y faire passer un maximum d’émotion et de feeling…
Lorsque j’écris, je me sers de toutes les expériences de ma propre vie.
Je vis complètement ce que j’écris et j’essaye de transmettre ces sensations à mon public.
Si je m’occupe des textes à part entière, c’est avec Rob « Slideboy » Andrews que je travaille sur les musiques.

De quelle manière as-tu rencontré Jim Gaines (célèbre producteur, réputé pour son travail auprès d’artistes tels que Stevie Ray Vaughan, Luther Allison, Steve Miller Band et tant d’autres, nda) qui a réalisé ton nouvel album ?
C’est par l’intermédiaire de Don Woolcock (journaliste américain spécialisé dans le blues, nda) qui est un bon ami et que je considère un peu comme un mentor.
C’est lui qui m’a suggéré de travailler avec Jim Gaines et qui s’est chargé de nous mettre en relation. C’est dans le Tennessee que je l’ai rencontré pour la première fois… nous avons discuté ensemble et, presque immédiatement, nous nous sommes mis au travail (rires) !

N’est-ce pas trop « agaçant » pour toi d’être, régulièrement, comparée à Janis Joplin ?
C’est étrange dans le sens où je n’ai jamais cherché à lui ressembler vocalement, alors qu’on me compare souvent à elle. Je ne peux, cependant, pas renier que c’est une artiste que j’ai beaucoup écoutée dans ma jeunesse et dont j’ai beaucoup étudié la musique.
Qu’on me compare a elle est un beau compliment mais je pense surtout à mettre en avant ma propre personnalité. S’il y a une chose que je devrais vraiment avoir en commun avec elle, c’est l’énergie déployée sur scène…

Tu sembles particulièrement enjouée et motivée par ton actuelle tournée européenne…
Oui, ici les gens apprécient vraiment la musique. Il viennent aux concerts pour écouter et ressentir ce que nous voulons faire passer. Bien sûr, je ne veux pas dire que le public américain est à l’opposé de cet état d’esprit, mais disons qu’il peut parfois être un peu plus distrait (rires) !
En tout cas je suis vraiment très heureuse de me produire de ce côté ci de l’Atlantique, c’est à chaque fois une expérience formidable !

Quels sont tes espoirs pour l’avenir ?
Continuer à écrire, donner de ma personne et aider les gens avec ma musique.
Je sais que cet art peut faire beaucoup nous tous…
En plus de cela, j’espère aussi continuer à avoir une vie agréable (rires) !
Mais, plus que tout, je tiens à continuer à faire de la musique !

Maintenant que ton nouvel album est sur le point de sortir. Quels projets aimerais-tu concrétiser dans les prochains temps ?
J’écris continuellement…
De ce fait mon futur album est déjà en route. Cependant, il n’est encore qu’un vague projet.
Le but le plus immédiat est de défendre la sortie de « Blood Red Blues » !
Sinon, on me retrouvera dans un film qui devrait sortir prochainement.
Il y aura aussi Magic Slim au générique…
Ce film se nomme « We Be Kings » et a été réalisé par Toby Hubner, un américain qui vit à Paris.
Nous nous sommes rencontrés via le site Kickstarter qui permet à des artistes de financer leurs projets respectifs.
Je cherchais du soutien pour mon album et lui pour son film…

Souhaites-tu ajouter une conclusion ?
Je tiens à remercier tout mon public pour ses encouragements. J’ai réellement beaucoup de gratitude et d’amour pour tous ces gens.
Je veux continuer à donner le meilleur de moi-même pour chacune de ces personnes…

www.ceeceejames.com
www.myspace.com/ceeceejames/music

CCJAMES CCJAMES
CCJAMES CCJAMES

 

 

 

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

ceeceejames.com
myspace.com/ceeceejames/music

Interview réalisée au
Caf’ Conc’ d’Ensisheim
le 29 mai 2012

Propos recueillis par
David BAERST

En exclusivité !

 

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL