Charlie Fabert
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Charlie, peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Charlie Fabert et je suis guitariste depuis 5 ans et demi maintenant…
Je n’ai pas forcément commencé par le Blues car j’ai eu énormément d’opportunités qui m’ont permis de me produire aux côtés de nombreux artistes, dans différents genres musicaux. Cela allait de la Pop à la World Music.

Je me produis dans un registre Blues depuis que j’ai vu Fred Chapellier. C’est vraiment mon Dieu en ce qui concerne cette musique. Je tourne actuellement avec Mauro Serri, ce qui constitue un véritable honneur et un plaisir pour moi…

Quel a été le déclic pour toi, qu’est-ce qui t’a poussé un jour à te procurer une guitare ?
J’étais, un jour, chez un ami avec mon père. J’y ai entendu le morceau « Starway to Heaven » de Led Zeppelin. A ce moment là, j’ai eu un déclic qui a fait que j’ai décidé de devenir guitariste.

J’ai lourdement insisté auprès de mes parents pour qu’ils m’achètent une guitare. Lorsqu’ils ont vu qu’il ne s’agissait pas d’une lubie d’adolescent, ils ont décidé de m’aider. Ils m’aident encore énormément aujourd’hui.

En dehors de Led Zeppelin, quels sont les musiciens qui t’inspirent ?
Au départ, c’était des groupes tels que Led Zeppelin, Deep Purple puis Jimi Hendrix qui m’a un peu plus rapproché du Blues.
A l’heure actuelle, mes plus grandes influences sont Fred Chapellier, Bill Deraime - dont le guitariste est Mauro Serri - sans oublier Stevie Ray Vaughan, Muddy Waters, Roy Buchanan etc…

Tu as commencé la guitare il y a peu. On peut s’imaginer qu’il y a un travail énorme qui a été effectué. Peux-tu me parler de la méthode que tu as suivie ou de l’acharnement dont tu as fait preuve ?
A la base c’était un amusement. Quand j’étais à l’école, je ne dormais presque pas afin de pouvoir jouer toute la nuit. Je ne peux pas dire combien d’heures j’y passais quotidiennement (mais beaucoup plus qu’actuellement).
En effet, depuis, je gère mon propre groupe, ce qui m’occupe une bonne partie du temps.

A quel âge as-tu commencé à te produire dans les Clubs et à faire la tournée des bars… à bon escient ?
J’ai commencé à tourner dans les bars à l’âge de 16 ans…

Te sens-tu comme un héritier de cette scène Blues française (Patrick Verbeke, Bill Deraime, Benoit Blue Boy, Mauro Serri etc…) que tu affectionnes tant ?
J’ai l’impression que,  malgré le fait que le Blues soit une musique inoubliable et interminable, j’ai le besoin de faire vivre cette musique par mes propres moyens, même s’ils ne sont pas forcément énormes.
Le Blues en français n’est pas spécialement apprécié dans le milieu mais je le revendique parfaitement !

Au niveau des textes de qui te sens-tu le plus proche ?
Sans aucun doute de Fred Chapellier et de Bill Deraime !
En dehors d’eux, je dois avouer que je connais peu de français qui fassent du Blues en français et qui me touchent.
Il m’arrive maintenant d’en découvrir grâce à Internet.

À la base, c’est vraiment par rapport à Fred que je chante en français et par rapport à Bill Deraime que j‘essaye de « pousser » au maximum mes textes.
Ceci dans des directions qui ne sont pas forcément propres au Blues…

C’est, aujourd’hui, ta première émission de radio en compagnie de Mauro Serri. De surcroît c’était, hier soir, votre premier concert commun mais aussi votre première rencontre physique ! Peux-tu revenir sur vos premiers contacts ?
Quand j’étais gamin, j’avais envoyé un e-mail à Mauro pour lui demander des conseils ainsi qu’une photo dédicacée et un médiator. Il avait répondu, avec beaucoup de gentillesse, à mes questions et m’avait envoyé la photo et le médiator.

Le contact s’est un peu perdu car c’était, à l’époque, davantage un lien de fan à idole.
Plus tard, grâce à Myspace, j’ai renoué avec lui et lui ai proposé de faire quelques concerts en commun. Il a accepté sans aucune hésitation.

C’est une chose qui me touche énormément…

On va dire que cela fait une trentaine d’heures que tu l’as rencontré. Quel a été ta première impression à son contact, as-tu déjà appris des choses après un seul concert ?
C’est sûr que oui !
C’était déjà immense de savoir qu’il était sur scène à mes côtés. Nous n’avions pas fait de répétition pour ce concert. Nous nous étions uniquement mis d’accord sur quelques morceaux.

C’était vraiment intéressant d’apprendre à le connaître musicalement en étant sur scène avec lui. Il y a des signes qu’on apprend avec le temps mais là tout s’est fait avec une grande rapidité.
J’ai déjà appris beaucoup et je crois que sur le reste de la tournée cela va aller en s’accentuant…

Sens-tu qu’il y a déjà des atomes crochus qui se forment ?
Pour le moment, on se supporte encore (rires) !
Pour le reste nous en reparlerons dans une quinzaine de jours.

Peux-tu me parler de ton propre groupe et de la façon dont vous vous êtes rencontrés ?
J’ai, à la base, intégré un projet de World Music dont Lahcen Bennajem, qui est mon bassiste actuel, était le leader. Lorsque le groupe a splitté, je lui ai demandé de continuer à jouer avec moi, ce qu’il a accepté immédiatement.

Le batteur Pierre-Alain Delaunoy était l’une de ses connaissances. J’ai accroché à son jeu dès le premier essai. J’avais besoin d’un organiste et c’est via un ami musicien commun que je suis rentré en contact avec Loïc Vincent. Depuis nous jouons ensemble sur tous les concerts…

Le fait de te retrouver, si jeune, leader d’un Blues Band suscite-t-il des animosités de la part d’autres musiciens et es-tu  dirigiste avec tes collaborateurs ?
Je suis assez dirigiste, d’ailleurs ils ont parfois un peu de mal à me supporter (rires).
J’essaye de me mettre leur place. Il est vrai que ça ne doit pas toujours être évident de placer toute sa confiance à quelqu’un  qui a 10 ou 20 ans de moins.
Ils le font naturellement et je peux rapidement avancer dans mes projets grâce à cette confiance dont ils font preuve.
Je suis très fier de faire « bouger » les choses avec eux.

Puisque tu parles des projets je crois qu’un DVD live a déjà été enregistré. Avez-vous déjà des CD à votre actif ?
On peut voir un extrait du DVD sur ma page Myspace myspace.com/charliefabert. Il ne sortira pas immédiatement mais je vous réserve une petite surprise dont je ne dirai pas plus pour le moment…

Tu joues sur une Fender Telecaster, est-ce un instrument qui représente quelque chose de particulier pour toi ?
Je suis allé, un jour, dans un magasin de musique pour acheter une deuxième guitare. Je voulais une guitare très simple et je suis tombé sur ce modèle dont je suis tombé amoureux. Depuis je ne joue plus qu’avec cet instrument…

As-tu une dernière chose à ajouter ?
Merci de m’avoir invité dans l’émission, c’était un plaisir !

http://www.charliefabert.com
htp://www.myspace.com/charliefabert

 

 

 

 

 
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charliefabert.com

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Interview réalisée
au Studio de RDL Colmar
le 3 septembre 2008

Propos recueillis
par David BAERST

En exclusivité !



 

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