Connie Lush
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

 

D'où venez-vous et comment avez-vous abordé la musique ?
Je vis à Liverpool en Angleterre, comme vous le savez bien sûr. Les Beatles et tout le reste … Quand j'étais tout gosse, à l'école, mes parents m'ont " forcée " à chanter (rire). C'est à cause d'eux que j'ai commencé à chanter.

Quelle a été votre première sensation musicale ?
Ray Charles, je suppose. Evidemment. A partir de là, tout a suivi.

Quelles étaient vos influences au tout début : les Beatles ?
Non, pas les Beatles ! J'accroche plus avec les Stones. C'est soit les Beatles, soit les Stones. Je suis branché sur les Stones. Nombreuses ont été mes influences, parce que je m'intéresse à toutes les musiques. Il suffit que ça soit bon pour que je me l'approprie. J'adore Bonnie Raitt, Ry Cooder, Etta James et tous ces gens. J'aime aussi … Quel est son nom déjà ? Whooa, whouaa, whouaa !

Howling Wolf ?
Oui ! Lui aussi !

Whooa, whouaa, whouaa ! C'est du boogie : John Lee Hooker ?
John Lee Hooker : c'est bien ça ! Je pensais à lui ! Pas à Howling Wolf. Soyez en remercié ! Whooa, whouaa, whouaa ! Vous m'avez comprise. J'adore tellement John Lee Hooker. C'est très rude avec lui. Si si ! Nous sommes tous un peu fous ce soir, si tard dans la nuit.
(il est minuit 46 , après un concert éprouvant pour Connie Lush NDLR)

Ce soir, vous avez chanté un titre de jazz. Quelle est la part du jazz dans votre musique ?
Le jazz m'a toujours marqué de son sceau. J'aime beaucoup Nina Simone, Peggie Lee, Billie Holliday. Ella Fitzgerald est tout simplement fantastique. Je me dois de faire au moins une chanson jazz. J'ai écris cette chanson en ayant Peggie Lee à l'esprit. Elle aussi m'a influencée durablement.

Devez-vous travailler constamment votre voix, ou est-ce naturel chez vous ?
Je pense qu'on ne cesse jamais d'apprendre. Sans répit. Chaque année, j'apprends un peu plus : une nouvelle voix et je suis époustouflée. Je m'imprègne de tous les courants, des expériences. Le son change aussi de lui-même. Par exemple, " Dog " que j'ai chanté ce soir ; nous l'avons modifié alors que cela faisait cinq ans que je le chantait. L'an dernier à " la Peste " en France, nous avons changé la chanson sur scène et c'est resté ainsi depuis. Donc rien n'est fixé pour de bon.

Pouvez-vous nous présenter votre groupe, qui nous a particulièrement plût ?
Terry à la basse " il est mon mari " (en français NDLR). Nous avons Johnny à la guitare et Cal qui joue de la batterie.

Vous venez d'enregistrer un disque ?
Nous venons justement de sortir un autre disque " Unfaithfully Yours ". Il ne sera disponible en France que vers la fin de l'année.

Vous avez également le live au Royal Albert Hall ?
Absolument, lorsque nous avons accompagné B.B. King à Londres. Un très grand " souvenir " d'avoir enregistré ce disque avant la prestation de B.B. Nous avons fait toute la tournée anglaise avec lui. C'était mémorable. B.B. est terriblement adorable. Vraiment !

Que souhaitez-vous ajouter sur votre passage ici ?
Surtout réclamez-moi pour que je puisse revenir en France. Nous adorons littéralement ce pays. Il est magnifique. A chacun de nos passages, nous découvrons un endroit différent. Les gens sont merveilleux. Continuez à venir nous voir et nous reviendrons ! Merci et " à bientôt " !

 

 
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Les liens :

connielush.com

Interview réalisée le 16 mai 2003
au Cylindre de Larnod

Propos recueillis par
Jean-Luc et David BAERST

En exclusivité !

 

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