Dirty Deep
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Nda : En plus de sa musique, le groupe Dirty Deep pourrait être dépositaire d’un véritable état d’esprit. En effet, sous la férule de l’hyperactif chanteur-guitariste-harmoniciste Victor Sbrovazzo ; Geoffroy Sourp (batterie) et Adam Lanfrey (basse) développent une mentalité qui n’appartient qu’à eux. Le trio parvient à allier le travail au fun, tout en privilégiant une démarche démocratique qui fait plaisir à voir et à entendre. Victor, fondateur du groupe, ne se positionne pas en leader. Bien au contraire, il encourage cette interaction permanente qui se révèle pour le moins salvatrice…surtout lorsque l’on se retrouve face aux gaillards afin de les interviewer. Tous vont dans la même direction et parviennent à nous faire oublier que derrière tous ces bons mots et cet humour, se cache une solide abnégation et une sacrée besogne. Des caractéristiques quicontribuent probablement aux qualités musicales « Tillandsia » (Deaf Rock Records, 2018) qui, entre blues rugueux et énergie gonflée à la testostérone, se révèle être l’un des albums les plus excitants de cette fin de décennie. Si vous êtes encore récalcitrants, le jeu des questions-réponses proposé ci-dessous devrait, définitivement, vous convertir.

Geoffroy et Adam à l’inverse de Victor, dont c’est la cinquième venue dans l’émission, il s’agit de votre première apparition dans Route 66. De ce fait, je tiens à débuter cet entretien en vous demandant de revenir sur vos parcours ainsi que sur vos goûts respectifs en amont de votre intégration au groupe Dirty Deep (qui, au départ, était un one man band)…66
Geoffroy Sourp : J’ai débuté dans Dirty Deep il y a 5 ans. C’est dans le cadre d’un festival de blues que j’ai rencontré Victor qui s’y produisait en solo alors que j’y étais à l’affiche avec une autre formation. En l’écoutant, j’ai ressenti un vrai coup de cœur (pour ne pas dire coup de foudre) vis-à-vis de sa musique. A la fin de son concert, je lui ai suggéré de nous revoir…un peu de la même manière que si je draguais une fille. Il a dit oui (rires) ! Au bout d’une ou deux semaines, je l’ai appelé en lui proposant un concert commun. Par la suite, il m’a invité sur l’un de ses albums auquel j’ai collaboré sur une bonne moitié. Puis, nous avons tourné pendant 2 ou 3 ans dans une formule duo avant qu’Adam rejoigne le projet.
Adam Lanfrey : En effet, je me suis greffé à Dirty Deep en 2015. A l’époque, je jouais déjà avec Geoffroy dans divers projets et nous avions même un duo nommé Chirak.
Geoffroy Sourp : Oui, en effet, c’était un hommage détourné à Chicago et à l’Irak (rires) !
Adam Lanfrey : Nous avions un concert à la même affiche que Dirty Deep (en formule duo) et nous avons fait le rappel tous les trois ensemble. Cela s’est très bien déroulé et nous sommes avons maintenue cette configuration depuis. En dehors de cela, Geoffroy et moi partageons d’autres concepts musicaux.
Geoffroy Sourp : Nous effectuons une sorte de « grand écart » musical. Il y a un pied qui est dans le hip-hop et un autre pied qui est dans le metal. Au milieu, il y a les coucougnettes et ces coucougnettes trempent dans le jazz, l’electro etc. Au moins c’est imagé, tout le monde pourra comprendre que nous sommes des musiciens éclectiques (rires) !
Adam Lanfrey : Goeffroy jouait dans un groupe de hip-hop (Art District) et faisait du harcore lorsqu’il était jeune.
Geoffroy Sourp : Je m’y suis, d’ailleurs, remis en espérant perdre quelques kilos. En ce moment, il est à la mode de se montrer aujourd’hui et dix ans auparavant. Nous, nous allons éviter…ce serait vraiment mieux pour tout le monde (rires).
Adam Lanfrey : Pour ma part, j’ai joué dans pas mal de groupes de rock, de pop, d’afro beat etc.
Geoffroy Sourp : C’est ce que nous essayons de ramener dans Dirty Deep. Victor est la colonne vertébrale de ce projet, avec le blues sous toutes ses formes. Adam et moi avons trouvé intéressant d’y apporter nos influences respectives afin de construire ce qui est devenu le « son Dirty Deep », que ce soit en live ou sur disque. C’est ce que nous défendons et nous nous faisons plaisir, sans nous prendre la tête vis-à-vis des cases musicales qui sont très appréciées en France. Nous voulons simplement jouer cette musique dont la base est le blues, bien que nous nous plongeons aussi dans la country, dans la folk music, dans le rock ou dans le stoner.

Victor, la dernière fois que tu es venu dans l’émission, vous vous apprêtiez à partir aux Etats-Unis afin d’y vivre (outre un certain nombre de concerts) un véritable road trip qui semble être à l’origine de l’inspiration de ce nouvel album. Peux-tu revenir sur cette aventure, sur ce voyage américain ?
Victor Sbrovazzo : Il devait s’agir de notre première tournée là-bas, à la fin de l’année 2016. Nous avions 10 concerts de prévus sur 15 jours. Il s’agissait de nos premiers pas face à la culture américaine.
Geoffroy Sourp : Je vous laisse le soin d’imaginer la tête de Victor lorsqu’il a posé sa première Santiag sur le territoire américain.
Victor Sbrovazzo : En effet, elle a frétillé (rires) ! C’était complètement fou… Le fait d’aller donner des concerts à Clarksdale dans le Mississippi, de jouer et de vivre la culture propre à la Nouvelle-Orléans etc. C’était très impressionnant et cela nous a beaucoup aidés pour faire mûrir notre projet. Jouer ou ouvrir des concerts pour des artistes américains, chez eux, a été une école très formatrice…toute comme le simple fait d’aller assister à des concerts en tant que spectateurs. Nous nous sommes rendu compte que les américains savent bien faire les choses.
Georffroy Sourp : Ils sont quand même bons ces cons, musicalement ils savent ce qu’ils font (rires) !
Victor Sbrovazzo : Nous avons, aussi, pris quelques baffes scéniques. Lors de notre première soirée (après avoir visité la maison d’Elvis), dans le cadre du Deep Blues Festival de Clarksdale, nous avons vu un guitariste complètement « fou » qui courait partout avec sa guitare. Il descendait dans le public à chaque solo et, entre chaque note, il draguait une autre fille. Il était totalement « déjanté », c’était incroyable à voir.
Geoffroy Sourp : Nous pouvons ajouter, comme nous ne le connaissons pas et que nous habitons loin de chez lui, qu’il était aussi le dealer de cocaïne de Clarksdale. La légende dit que si tu lui dois de l’argent, il te tue (rires) ! C’était donc l’Amérique dans toute sa splendeur, avec ses histoires aussi extrêmes que possible. Bien sûr, c’était aussi une grosse claque musicale et scénique. Là-bas les musiciens sont souvent payés au pourboire. Ce dernier peut, souvent, dépasser le montant d’un cachet tant ils se dépensent sur scène. Ils n’ont ni sécurité sociale, ni statut d’intermittence. Ils doivent tourner au maximum afin de pouvoir vivre. Donc, plus tu fais de bons concerts, plus tu intéresses l’audience, donc plus tu gagnes d’argent. C’est comme cela que tu y gagnes ta vie et, de ce fait, tu n’as pas le droit de tirer la tête lorsque tu es sur scène. Ce qui est, au passage, une chose normale lorsque tu fais de la musique… C’est une chose tellement cool ! D’un autre côté, nous avons tous assisté à des concerts durant lesquels les gens sont posés sur scène et n’ont pas trop envie de se donner. En ce qui nous concerne, ce n’est pas notre manière de voir les choses. Ce voyage aux USA nous a confortés dans cette idée. La bonne attitude est de partager, de montrer que nous sommes contents et de divertir un minimum les spectateurs.
Adam Lanfrey : C’est la belle leçon que nous avons retenue de ce voyage. Nous l’avons ramenée dans nos valises… Il ne s’agit pas que de faire de la musique, mais aussi d’assurer le show !

Sur place vous avez, notamment, rencontré Cedric Burnside qui vous a dit qu’il ne savait pas exactement quel était le type de musique que vous jouez mais que, en tout cas, vous deviez continuez à la faire. Comme le disait Geoffroy, vous baignez dans un éclectisme total. De ce fait, comment qualifiez-vous ce qu’est devenue votre musique aujourd’hui ?
Victor Sbrovazzo : Je pense qu’on peut parler d’heavy blues. C’est une bonne manière de voir les choses car, effectivement, nous avons les pieds qui…
Geoffroy Sourp : Oh non, n’en revenons-en pas à cette image (rires) !
Victor Sbrovazzo : Mais il faut savoir que c’est de cette manière que les alligators sont pêchés dans le bayou ! Un pied de chaque côté de la berge et les coucougnettes au milieu (rires) ! Nous essayons de brasser toute cette culture du sud des Etats-Unis. Cela peut aller de groupes de stoner(comme Down qui vient de la Nouvelle-Orléans) jusqu’au blues le plus traditionnel (Robert Johnson, Muddy Waters, Howlin’ Wolf, R.L. Burnside etc.). Je pense que les gens, qui ont l’habitude d’écouter du blues traditionnel dans le Mississippi, ont été un peu choqués (voire secoués) par notre démarche. Puis, ils ont compris que nous faisons cette musique comme nous l’a ressentons. L’essentiel est de la jouer avec son cœur et avec son âme. A partir de là, ils sont contents de découvrir cet univers.

Sur combien de temps se sont étirées les sessions de « Tillandsia » ?
Adam Lanfrey : L’enregistrement s’est étalé sur deux bonnes semaines, à raison d’un morceau par jour.

Pourquoi avez-vous choisi Jim Jones pour sa réalisation, comment l’avez-vous rencontré ?
Adam Lanfrey : Nous avions donné une série de concerts communs à l’occasion du festival itinérant Les Nuits de l’Alligator. Durant cette tournée, nous nous sommes très bien entendus et avons passés beaucoup de temps dans les loges…à échanger ensemble ou à écouter de la musique. Il a refait une tournée française au moment où nous envisagions de rentrer en studio. Victor est donc allé le voir…
Victor Sbrovazzo : Oui, je l’ai revu au Moloco d’Audincourt à l’occasion d’une soirée d’Halloween. C’est à ce moment précis que je l’ai retrouvé dans sa loge. Il m’a demandé quelles étaient les actualités du groupe et je lui ai répondu que nous venions d’écrire des chansons que nous envisagions de les enregistrer. Curieusement, il m’a demandé où nous envisagions de réaliser la chose et de quelle manière…devinant que nous avions déjà un endroit. Cette réplique a trotté dans ma tête et j’en ai discuté avec Geoffroy et Adam. Quelques jours plus tard, je lui ai envoyé un message en lui proposant de nous aider en ce qui concerne la direction artistique, ainsi que la production de l’album. Il a répondu oui sans aucune forme d’hésitation. Nous lui avons donc envoyé les maquettes et réservé un billet d’avion. Il s’est, naturellement, pointé pour les 15 jours de travail en février 2018.

Quel a, exactement, été son apport ?
Geoffroy Sourp : Il est arrivé avec toute sa classe et son expérience, sans chercher à changer notre son. Tout cela, dans le but de rendre notre album le meilleur possible. Lors de la première journée, nous avons installé le matériel et joué un morceau afin de tout tester. Il est arrivé le lendemain, il est allé directement dans la cabine d’enregistrement et a monté le volume de tous les amplis. Pour lui, lorsqu’on joue du rock, il faut que ce soit fort et que les amplis grésillent. L’ingénieur du son, Rémy Gettliffe, a une autre façon de travailler. Du Coup, nous avions l’impression de nous retrouver face à deux « scientifiques fous » qui buchent énormément sur le son. Jim a des milliers d’influences, à chaque chanson il nous faisait écouter d’anciens titres dont il voulait tirer la substance afin de nous en faire bénéficier. Il nous a fait prendre une certaine direction et ça a été un véritable bonheur. Je conseille à tous les groupes de travailler avec un directeur artistique, car ça permet d’avancer rapidement et de se surpasser. Comme nous dormions tous au même endroit, chaque soir nous nous couchions en ayant droit à une « histoire du Père Castor ». Avec lui il s’agissait d’histoires vraiment rock’n’roll car il a une vie vraiment orientée dans cet état d’esprit. Heureusement pour lui, il s’est un peu calmé… Nous savons que nous avons eu beaucoup de chance de vivre de tels moments. C’est un personnage énorme !
Adam Lanfrey : De par sa grande culture musicale, il nous a énormément apporté. Cela ratissait très large. Il pouvait nous parler de musique cubaine, de classique comme de soul. A chaque fois, il sortait des choses incroyables de son ordinateur…où s’entrechoquent des milliers de sons différents. Il nous a donné des excellents conseils et nous a apporté un côté « sale ». Ce son brut de décoffrage que nous souhaitions à la base.
Geoffroy Sourp : Il était la meilleure personne pour nous aider à aller dans la direction que nous voulions emprunter. Il nous a poussé dans ce choix d’enregistrer en live, afin d’humaniser cette musique, en cette période où tout est très calculé. S’il y a des petites erreurs sur le disque, nous les défendons car l’erreur est humaine…comme l’est la musique.

Selon vous, en quoi ce disque est-il différent du précédent ?
Victor Sbrovazzo : Je pense que lorsque Adam nous a rejoints en 2015, nous avions déjà écrit l’album « What’s Flowin’ In My Veins » (Beast Records, 2016).
Geoffroy Sourp : Oui, un quart d’heure avant son entrée dans le groupe (rires) !
Victor Sbrovazzo : Nous avons donc donné un premier concert en trio puis nous l’avons enregistré, dans cette formule, dans la foulée. C’était donc très frais. Ce nouveau disque est, par contre, le fruit de trois ans de tournées communes. De ce fait, l’alchimie entre nous est complètement différente. Elle est bien plus ancrée… Cela se ressent énormément.
Geoffroy Sourp : Puis, il ne s’agit pas de la même manière d’enregistrer et de composer. Nous sommes très fiers du disque précédent mais nous voulions aller dans une nouvelle direction. Avec « Tillandsia », nous sommes allés assez loin…on y trouve davantage de relief.
Adam Lanfrey : Oui, d’autant plus qu’il a été pensé comme un véritable album. Pas comme un recueil de chansons comme cela était davantage le cas sur le précédent. Tout était figé au départ et nous l’avons travaillé en fonction du « menu » qui était établi à la base. Il y a eu plus de réflexion en amont. Tout a été fait en analogique, sur des machines à bandes. Cela rend aussi le travail différent.

Nous trouvons 13 titres (14 avec le bonus) sur « Tillandsia », dont quelques plages que nous pourrions qualifier comme étant des interludes. Quelle est la fonction de ces morceaux courts et souvent instrumentaux ?
Victor Sbrovazzo : Dans l’idée, j’avoue que j’aime bien les albums avec des interludes. J’ai fait cela, de manière plus assumée, dans l’album « Shotgun Weddind » (Beast Records, 2014) et ça me manquait sur le disque précédent. Leur première fonction est une fonction d’articulation, tout en donnant de la vie. J’ai enregistré seul l’un de ces interludes. Je l’ai fait joué, à la guitare et à l’harmonica dans une église, sur un enregistreur à bandes une piste et avec un seul micro qui était situé à 3 ou 4 mètres de moi. Je l’ai interprété à « donf » à l’endroit où le prêtre est sensé se tenir. Ils ont, donc, tous une histoire…

C’est une plante, le tillandsia, qui donne son nom à l’album. Pouvez-vous revenir sur cette légende de la « spanish moss » qui entoure le disque de son aura ?
Victor Sbrovazzo :
La légende compose les paroles du titre « Hangin’ on a oak tree ». A l’époque où les espagnols arrivaient aux Etats-Unis, ils ont commencé à s’installer sur des territoires encore occupés par les indigènes. L’une des femmes espagnoles, venue avec son mari, s’est fait capturée par les indiens Cherokee. Ils l’ont scalpée puis ont jeté sa chevelure dans un chêne. La légende dit que sa chevelure est devenue grise et qu’elle est passée d’arbre en arbre. Cette plante ne pousserait que dans ce coin là…

Quelles sont les personnes, en dehors de Jim Jones, qui vous ont accompagnés tout au long de l’élaboration de « Tillandsia » ?
Adam Lanfrey : Il y a certains de nos très bons amis qui forment une section de cuivres. Ce sont des gens que j’ai connus lorsque je me produisais au sein d’un trio de jazz. Le trompettiste, Christian Altehülshorst est un allemand qui se rend souvent à La Nouvelle-Orléans. D’ailleurs les artistes de Louisiane l’embauchent souvent lorsqu’ils se produisent en Europe. C’était le meilleur pour ce « job » ! Il y a, aussi Guillaume Nuss (Nautilus, La Fanfare En Pétard, Ozma…) au trombone.
Geoffroy Sourp : Je tiens, particulièrement, à citer mon beau-père Michael Alizon qui joue du saxophone sur le disque et qui est professeur au Conservatoire de Jazz de Strasbourg. C’est un amoureux de l’œuvre de John Coltrane et de la musique en règle générale.

Une autre amitié est née ces dernières années. Il s’agit de celle avec le guitariste Yarol Poupaud (F.F.F, Heartbreak Hotel, Black Minou, Johnny Hallyday…). De quelle manière le contact s’est-il noué entre vous ?
Victor Sbrovazzo : Nous avons eu la chance et l’honneur d’ouvrir pour monsieur Hallyday, durant l’été 2016, lors de son concert à Haguenau. Yarol est, alors, venu échangé avec nous avant et, surtout, après notre concert. Par la suite, il nous a invités pour une présentation de son projet actuel à Paris, au Bus Palladium. C’était 8 mois plus tard et c’est là que nous avons vraiment sympathisé avec lui. Nous sommes restés en contact depuis et nous nous croisons toujours de diverses manières…notamment lorsque nous donnons un concert à Paris. S’il est libre, il vient nous voir.

Saluons également l’équipe qui entoure le groupe aujourd’hui. Vous pouvez, en effet, vous appuyer sur une structure particulièrement solide. Débutons, par exemple, par V2C en ce qui concerne le booking…
Victor Sbrovazzo : En effet ! Cette structure est en pleine restructuration et va s’appeler Little Sister. Elle est dirigée par Jérémy Durand qui nous suit depuis quelques années et qui nous soutient ardument. Quand nous sommes en live, nous sommes entourés par la dream team technique d’Alexandre Lopez qui est notre ingénieur du son. Nous avons eu la chance de pouvoir sortir cet album chez Deaf Rock Records, dont le catalogue devient de plus en plus impressionnant. En ce qui concerne nos relations avec la presse, nous pouvons compter sur l’appui de Thibault Guilhem et de Virginie Bellavoir. Ces personnes luttent avec nous pour que nous album soit connu et un peu reconnu… Saluons comme il se doit notre manager Julien Hohl et tous les gens qui travaillent dans la communication (web, images…). Merci à toutes ces personnes pour leur abnégation et leur très grand travail.
Geoffroy Sourp : Il y a une belle équipe autour de nous et nous nous sentons vraiment chanceux…car elle nous permet de présenter l’album dans les meilleures conditions possibles.

Remerciements : Virginie Bellavoir, Thibault Guilhem

www.facebook.com/dirtydeep.official

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

facebook.com/dirtydeep.official

Interview réalisée
au Studio RDL Colmar
le 16 janvier 2019

Propos recueillis par

David BAERST

En exclusivité !


 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL