L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST | ||
Eddy, on connaît ton amour du rock'n'roll et notamment de la musique de Chuck Berry. Sur ton disque " Rock'n'roll City ", tu es accompagné par le groupe Los Straitjackets. Comment les as-tu rencontré et es-tu également un amateur de rock'n'roll garage et de surf music ? Pour moi il n'y a pas vraiment de frontière entre le rock'n'roll, le blues ou encore la surf music. Il y a des musiques que l'on entend dans sa tête et que l'on a envie de faire, quelqu'en soit le style, à partir du moment que ça sonne bien dans sa tête. J'avais envie de faire quelque chose de différent, qui sonne davantage rockabilly. J'en ai parlé à mon producteur qui a eu l'idée de contacter l'agent des Los Straitjackets qui font ce style de musique. Ce dernier a immédiatement été d'accord pour qu'ils travaillent avec moi. Est-ce que tu continues à aborder ta coiffe
indienne sur scène ? Est-ce vrai que cette coiffe est un porte bonheur
pour toi ? La coiffe originale est toujours accrochée sur un mur chez moi. Est-ce que tu t'impliques toujours dans des travaux
sociaux ? Je suis bénévole et je travaille pour des SDF ou bien pour
des enfants. Tout ceci parce que je me souviens d'une époque durant
laquelle je n'avais même pas une paire de chaussures. Peux-tu évoquer ton expérience de
patron de club de blues ? On t'a connu en France qu'à partir de la
fin des années 70, ceci est-il dû au fait qu'auparavant tu
n'étais pas considéré comme un bluesman assez traditionnel
? Ce dernier me considérait comme un simple imitateur de Chuck Berry.
Il n'était pas conscient de ma dimension, de ma personnalité
et de mon savoir-faire en blues. As-tu souvent eu l'occasion de tourner avec Los
Straitjackets aux USA ? Est-ce que tu continues à te produire avec
ton propre groupe de Chicago en dehors de Los Straitjackets ? Comment se fait le choix des morceaux sur scène,
outre l'album " Rock'n'roll City ", est-ce que tu fais aussi
des reprises de tes vieux morceaux réarrangés par Los Straitjackets
? Serais-tu prêt à renouveler l'expérience
de " Rock'n'roll City " avec de nouveaux groupes, plus éloignés
de ton univers musical ?
Par exemple, mes deux albums précédents étaient
produits par Duke Robillard parce que c'était avec lui que je voulais
travailler à ce moment-là. Le public français a une très bonne appréciation
du blues et des musiques roots.
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Les liens : Interview réalisée au Propos recueillis par
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