Erick, pour commencer cet entretien, peux-tu revenir
sur ton enfance et plus particulièrement sur ton éducation
musicale ?
J'ai eu plusieurs frissons musicaux durant mon enfance
Quand j'étais tout gamin, vers l'âge de 12-13 ans, je vivais
à Rueil-Malmaison et à la fin de l'année scolaire,
mes professeurs, qui avaient capté chez moi une fibre artistique,
m'ont demandé de faire un " truc " pour la remise des prix.
J'ai donc interprété " Let's Twist Again "
de Chubby Checker avec mes petites surs qui faisaient les danseuses.
C'était mon premier émoi sur scène même si j'avais
déjà eu, auparavant, d'autres occasions d'avoir l'envie de
faire ce métier en écoutant, par exemple, Ray Charles, The
Platters, Chuck Berry, Fats Domino puis The Rolling Stones, The Beatles,
James Brown et tout le circuit
J'écoutais cela tranquillement, sans penser pouvoir en faire mon
métier un jour. Je m'aperçois, aujourd'hui, que ce sont eux
qui m'ont poussé
Ceci dit, la première fois que je suis monté sur une scène,
je me suis aussi rendu compte de la difficulté de ce métier-là.
Donc je me suis mis à y travailler sérieusement (rires) !
Au départ, avais-tu commencé ton
apprentissage par un instrument ou est-ce le chant qui est venu directement
?
Quand j'étais tout gamin c'était le chant mais il y avait
un passage obligatoire pour les gens de ma génération, à
savoir la guitare.
C'est un instrument qui n'est pas aussi facile qu'on le croit mais il
faut avouer que lorsque, adolescent, on porte une guitare, auprès
des filles ça fait mieux !
Puis on constate que c'est un instrument avec lequel il faut dialoguer,
partager des choses et beaucoup travailler.
La musique de l'époque, le Rock'n'Roll, était à base
de guitare.
De ce fait nous nous jetions sur les chansons d'Elvis Presley, Chuck
Berry ou d'Eddie Cochran
Nous nous débrouillions comme nous pouvions. Je crois, avec le
recul, que j'étais assez maladroit. Nous étions tous assez
nuls mais nous avions envie (rires) !
A partir de quand as-tu fondé ton premier
groupe, ça remonte au début des années 60 en fait
?
Oui c'est ça !
Nous avions fait notre premier groupe entre camarades d'école complètement
inconscients. Sans apprentissage nous décidions que Jean-Pierre
serait batteur, Alain bassiste, Michel guitariste et Erick chanteur
Nous n'avions absolument pas conscience de l'Océan que nous avions
à traverser.
Mais ça ne fait rien nous y sommes allés à la nage
(rires) !
Assez rapidement tu t'es intégré
à un groupe qui s'est forgé une solide réputation,
The Frogeaters. As-tu eu d'autres groupes intermédiaires ou est-ce
avec eux que cela a sérieusement commencé ?
C'est avec eux que cela a sérieusement commencé. J'étais
allé " draguer " la maison de disques Vogue où
il y avait deux directeurs artistiques, Peter Flam (de son vrai
nom Claude Puterflam ex membre des Pirates devenu un célèbre
producteur, Nda) et Jacques Dutronc (avant sa célèbre
carrière solo, Nda).
Ils m'ont dit " Mon p'tit gars, nous allons te donner les contacts
d'un groupe parisien qui cherche un chanteur et tu vas travailler un petit
peu ".
Je me suis donc rendu dans la banlieue parisienne où j'ai rencontré
ce groupe qui avait 5 cuivres, qui et faisait du Rythm and Blues en reprenant
le répertoire de James Brown et d'Otis Redding. C'était
le répertoire que j'avais déjà l'habitude de chanter
mais sans avoir mon propre groupe.
Ça a tout de suite marché entre nous et nous avons fait
des tournées à travers la France pendant 3 ou 4 ans.
Nous avons notamment été dans les tournées "
Age Tendre et Têtes de Bois " qui n'avaient rien à
voir avec celle qui existe actuellement.
Sur le marché français du Rythm
and Blues il y avait, à ce moment-là, un autre personnage
important qui était Vigon avec ses Lemons. Comment cela se passait
entre vous, étiez-vous plutôt rivaux ou y-avait-il une connivence
entre vous ?
Vigon est, aujourd'hui, un bon camarade
on s'adore tous les deux
!
Cependant quand nous avions 17-18 ans nous étions en concurrence.
Il faut avouer qu'il avait plus de notoriété que moi. Il
passait déjà dans des Clubs parisiens assez cotés
alors que moi j'arrivais de banlieue.
Il y avait, non seulement, une concurrence entre nous mais aussi entre
les musiciens. Nous pensions mieux jouer que les Lemons et inversement
! La même chose se passait entre nos fans respectifs, ce qui était
normal (rires) !
Par la suite nous avons travaillé ensemble au Bus Palladium à
la fameuse époque où nous pouvions jouer là-bas puis
à La Locomotive ou au Tour Club en passant par le Golf Drouot etc
Au fur et à mesure des années nous avons vraiment appris
à nous apprécier et nous sommes devenus amis. Maintenant
il nous arrive de faire des " bufs " ensemble ainsi que
des concerts comme, dernièrement, au Petit Journal Montparnasse.
Notre côté " gamins combatifs " s'est arrêté
il y a bien longtemps.
De plus, il ne faut pas perdre de vue que tous les groupes de l'époque
étaient en concurrence, en fait. On a pu le constater plus tard
avec des groupes comme Zoo et Martin Circus
C'était normal, dans le fond, car nous nous " battions "
pour passer dans des Clubs et se faire apprécier des autres.
Il fallait toujours être le premier
Aujourd'hui nous sommes tous copains !
Quel était votre public, à l'époque
? Etait-ce le public Rock'n'roll habituel qui se penchait vers d'autres
branches de cette musique ou était-ce un public d'aficionados purs
et durs du Rythm and Blues ?
Il y a eu les deux car l'endroit qui a donné naissance à
ces publics respectifs est le Golf Drouot.
C'était un endroit où on pouvait s'exprimer et faire de
la musique dite " américaine ".
Tous ces jeunes passaient de boite de nuit en boite de nuit. Celles-ci
n'étaient pas comme on l'imagine aujourd'hui car il y avait, alors,
des concerts en live.
Le jeune qui allait au Golf Drouot était le même que celui
qui allait au Bus Palladium où il y avait plus de Rythm and Blues.
L'important était d'écouter de la musique en live et de
voir des musiciens qui jouent.
Il n'y avait pas vraiment de clivage et cela a donné naissance
à une véritable explosion de groupes de talent aussi bien
dans la Pop Music que dans le Rock'n'Roll (Erick cite alors Martin
Circus, Zoo, Bernard Paganotti et Christian Vander qui fondèrent
Magma etc
, Nda).
Si ces groupes sont devenus mythiques, ils n'intéressaient pas
forcément les maisons de disques. Par contre cela a été
un creuset pour tous ces jeunes qui passaient de Club en Club
Il y avait quand-même un peu de concurrence et des aficionados,
mais si un groupe prévu ne pouvait pas se produire les spectateurs
regardaient le groupe remplaçant sans aucune animosité.
A l'époque il y avait beaucoup de possibilités de jouer
avec des concerts le vendredi soir, le samedi soir et le jeudi après-midi
(journée de repos scolaire à l'époque, Nda).
Je me souviens que le patron de la Locomotive avait décrété
que le lundi l'entrée serait gratuite pour les filles. De ce fait,
de nombreux garçons venaient et le fait qu'il y ait autant de monde
permettait à de nombreux groupes de se produire (rires) !
Après cette première expérience
avec les Frogeaters : as-tu participé à d'autres groupes
ou es-tu devenu immédiatement choriste. De plus pourquoi t'es-tu
concentré sur cette carrière d'accompagnateur ?
Il y a eu une période durant laquelle le Rythm and Blues est un
peu passé de mode. J'ai donc décidé de travailler
en studio sur des productions. J'ai eu la chance d'y rencontrer un jeune
homme qui s'appelait Lee Hallyday qui était producteur dans
une grande maison de disques devenue une " major " aujourd'hui.
Il m'a proposé de faire des voix sur des disques
J'ai, ainsi, participé au premier Cerrone qui se nommait
" Love in C Minor " et beaucoup fréquenté les
Studios.
Un jour au Studio des Dames dans le 17ème arrondissement, j'ai
rencontré quelqu'un qui m'a demandé une pièce pour
acheter un café dans un distributeur. La personne en question,
qui n'avait pas de monnaie sur lui, était Johnny Hallyday.
Il est venu me voir le lendemain en passant la tête dans l'entrebâillement
de la porte pour m'écouter durant 10 minutes. Puis il a dit à
Lee Hallyday " Y'a un mec qui à l'air sympa, on devrait
bosser ensemble ! ".
Je suis donc passé des groupes de Rythm and Blues aux Studios puis
des Studios à Johnny Hallyday complètement par hasard.
Comment expliques-tu la longévité
de cette collaboration ?
Nous avions un point commun, l'amour de la même musique.
Johnny sortait du Rock'n'Roll et moi aussi d'une certaine façon
Il est né dans le Rock'n'Roll et voue une véritable passion
pour les Etats-Unis. Il a côtoyé tous les plus grands noms
de cette musique, faisant des bufs avec Otis Redding etc
J'étais dans la même mouvance
Notre deuxième point commun est l'amour de la scène ce
qui est connu pour Johnny, d'ailleurs on voit le résultat aujourd'hui
Nous avions le même sens de la scène et le but de faire des
choses qui sortent de l'ordinaire tout en faisant rêver.
Si notre collaboration a duré 25 ans c'est parce que nous étions
d'accord sur ces principes.
Avant lui il y avait déjà de grands chanteurs comme Trénet,
Aznavour, Piaf etc
Cependant ces gens-là ne faisaient que
chanter leurs chansons.
Johnny lui, n'a plus voulu de rideau traditionnel et a été
le premier à créer des concerts sauvages éclairés
à mort !
Nos goûts communs expliquent, sur le plan artistique, que cela ait
duré si longtemps.
Il faut ajouter à cela le plan humain qui a été très
important à mes yeux. Si j'ai travaillé avec Johnny Hallyday
" pour la vitrine ", mon camarade de classe était Jean-Philippe
Smet.
Ce n'est pas le même homme
Question difficile, tu dois avoir des millions
d'anecdotes avec lui. En aurais-tu une "racontable" qui te revient
là tout de suite!?
(rires)
Oui effectivement j'en ai un peu près trois millions
Voire trois millions cinq cent milles (rires)
Il nous est arrivé des choses incroyables que ce soit à
Nashville, à New-York, à Los-Angeles, à Clermont-Ferrand
etc
Je vais t'en raconter une qui me concerne directement
C'était au Parc des Princes en 1993 alors que Johnny traversait
à pied l'immense foule. On a vu des centaines de fois ces images
où tout le monde était compressé et les gardes du
corps épuisés et griffés de partout
A la fin du parcours, le premier soir, il a réussi tant bien que
mal à atteindre puis à monter sur scène. A ce moment-là
il est tombé dans mes bras et m'a dit " J'me demande ce
qu'on fout là ! " (rires). Je trouve que c'est extraordinaire
car ça résume tout. D'un côté il y a le gigantisme
de ce que ça représente et d'un autre côté
il y a l'humilité du p'tit gars qu'il est parfois resté.
Je me souviens aussi d'un jour alors que nous nous rendions à la
Lorada (ancienne villa de JH, Nda) vers St Tropez, à Ramatuelle.
Nous avions pris l'avion de Paris puis un hélicoptère de
l'aéroport de Nice jusqu'à la villa.
Au dessus de la Méditerranée, en rasant la mer, il me dit
" C'est extraordinaire d'avoir la chance de pouvoir vivre cela
rien qu'en chantant ". A ce moment-là il avait son âme
de gamin émerveillé par ce qui lui arrivait alors que cela
ne date pas de si longtemps que cela
Je pense qu'il y a en lui la star que l'on connaît, qui est même
à mon sens une icône, avec au fond de lui le gamin qui s'émerveille
toujours de ce qui lui arrive sans prendre en compte tout le parcours
qu'il a du faire pour arriver jusque là. Je pense que c'est une
preuve d'humilité car il sait très bien, même là
où il est et malgré tout son talent que rien n'est gagné
et que rien n'est dû. Je pense qu'il doit estimer qu'il a beaucoup
de chance.
Durant cette période de travail très
dense, arrivais-tu à te planifier des petites plages pour pouvoir
continuer à faire des choses sous ton propre nom ?
Ça m'arrivait parfois mais c'était plutôt difficile.
Lorsque j'ai commencé à travailler avec Johnny, c'était
très simple, nous partions en concerts 5 jours par semaine. Il
y a eu par la suite des tournées, 2 mois l'été et
2 mois l'hiver. Là, je pouvais travailler entre les deux
Puis, les spectacles devenant de plus en plus gigantesques, il a fallu
commencer à les préparer 1 an à l'avance comme pour
les nombreuses séries de shows à Bercy. Je ne parle pas
des concerts au Parc des Princes ou au Stade de France qui demandent 2
à 3 ans de préparation
J'essayais toujours de faire des choses de mon côté mais
j'étais aussi toujours sur le coup aux côtés de Johnny.
Le public sait quand il part plusieurs mois en tournée mais ne
se rend pas compte du travail que cela demande en amont.
C'est aussi moi qui préparais le terrain pour les plateaux de télévision,
de radio, je montais à chaque fois l'équipe etc
Avec Johnny il y a toujours beaucoup de projets et d'échéances
donc cela laisse très peu de temps pour le reste.
Quand une telle collaboration s'arrête,
on prend ça comme une gifle ou on se dit qu'on a vraiment vécu
une période formidable et que l'on peut dorénavant repartir
sur un nouveau pied pour sa propre carrière ?
Bien sûr, cela donne plus de temps pour s'occuper de soi!
C'est surtout des formidables souvenirs. Les souvenirs forgent la vie
et en 25 ans j'ai été comblé
Le premier concert que j'ai fait avec Johnny était à Auxerre
dans une salle des fêtes. Il y avait 500 mecs, 250 dansaient pendant
le concert et les 250 autres étaient complètement bourrés
à la bière. Nous nous changions dans les toilettes de la
salle
J'ai commencé comme cela et j'ai terminé à la Tour
Eiffel (concert géant de JH en juin 2000 donné devant
800.000 spectateurs. Deux jours avant un autre concert géant au
Parc de Sceaux, une tournée des Stades et une cinquantaine de concerts
" intimistes " à l'Olympia de Paris. Les derniers shows
d'Erick avec Johnny auront, en fait, lieu en septembre 2000 au Canada,
Nda), c'est te dire si cette période aura été
chargée (rires).
Donc ça va je ne regrette rien, je ne donnerais pas ma place (rires)
!
Quand tu t'es retrouvé libre de cet engagement,
ta première idée a-t-elle été de refonder
les Frogeaters ?
Non, la re-formation ne date pas de là.
J'étais à Los Angeles où je travaillais pour une
tournée de Johnny et un album. Un des membres m'a téléphoné
lors d'une fête organisée pour un anniversaire. J'ai donc
chanté au téléphone avec eux alors que le groupe
se produisait de l'autre côté de l'Atlantique !
Comment as-tu abordé, alors, l'après
Hallyday ?
C'était relativement facile car je suis un artiste et je sais qu'il
y a des gens, en France, qui m'aiment bien en dehors de cette facette
de ma carrière. Le but est, maintenant, d'avoir une ligne artistique
qui me soit propre. C'est très simple mais c'est du boulot (rires)
!
Tu es un amoureux fou de Rythm and Blues et de
Rock'n'Roll, quelles sont les grandes rencontres qui t'ont le plus marqué
?
Je vais commencer par une des dernières
C'est à dire Lionel Richie quand j'ai monté, à Los
Angeles, son duo avec Johnny pour le Stade de France. Sinon, bien avant
cela il y a eu Otis Redding
Tu sais, quand j'étais adolescent, j'avais la chance de vivre dans
cette ville extraordinaire, Paris.
Il y avait le Golf Drouot, le Bus Palladium, La Locomotive etc
Cette ville recevait tous les groupes et chanteurs de Rythm and Blues
Donc Otis Redding, Wilson Pickett et tous les autres passaient dans des
clubs qui étaient accessibles à tous. De plus, j'ai chanté
4 mois au Bus Palladium où j'ai côtoyé Arthur Brown,
Arthur Conley etc
Quand ces artistes se produisaient à l'Olympia ils demandaient
à leurs impresarios où ils pouvaient sortir après.
Ils avaient le choix entre le Club Etoile ou le Bus Palladium.
J'ai donc vu débarquer certains soirs des gens comme Otis Redding
ou Jimi Hendrix qui venaient boire un verre puis " taper le buf
" une bonne partie de la nuit. J'ai donc eu la chance de me produire
sur scène avec eux
A l'époque c'était tout à fait naturel. Aujourd'hui,
même s'ils en ont l'envie, on imagine mal Bono ou Mick Jagger aller
faire une jam dans un Club.
C'était comme ça, donc j'en ai profité
Un album sous ton propre nom va bientôt
sortir. Ce que j'en ai entendu est très abouti. Peux-tu m'en dire
plus sur ce disque ?
L'histoire de cet album est simple.
Johnny m'avait demandé d'aller à Los Angeles pour un casting
de musiciens lorsqu'il formait un nouveau groupe. J'avais donc trouvé
le Vine Street Horns (prestigieuse section de cuivres, Nda)
et il y avait aussi le batteur Abraham Laboriel Jr, le bassiste
Reggie Hamilton et tous les autres membres de l'équipe présente
au Stade de France. A la suite de cela, nous avons passé 4 ans
ensemble en tournée.
Quand j'ai voulu faire mon album, les membres du Vine Street Horns m'ont
tout de suite soutenu pour le projet et proposé de venir à
Los Angeles. Grâce à cette tournée j'ai pu avoir de
merveilleux rapports avec ces très grandes pointures musicales
qui sont devenus mes amis et qui ont tous répondus présent
pour mon album.
J'ai écrit des chansons avec Robin Le Mesurier qui est
le guitariste de Johnny Hallyday depuis 1994 et qui est aussi le "
Lead Guitar " de Rod Stewart.
Toute l'équipe est arrivée au studio et l'enregistrement
s'est passé normalement, entre amis.
En dehors de toi et Robin Le Mesurier, y'a-t-il
d'autres personnes qui ont collaboré à l'écriture
de l'album ?
Oui il y a Tom Canning (grand pianiste américain accompagnateur
d'Al Jarreau, John Mayall, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell sur la tournée
" Jambalaya " etc
, Nda) et Reggie Hamilton.
Certains d'entre eux ont bossé avec Quincy Jones, Michael Jackson,
bref vraiment la crème
D'un autre côté, c'est leur boulot, leur petit train-train
à eux (rires) !
Pour cet album, as-tu trouvé rapidement
une maison de disques ?
Ce n'était pas si simple que ça
Je ne veux pas dire que les maisons de disques n'en voulaient pas mais
le problème est que nous sommes dans un créneau musical
qui ne correspond pas aux genres musicaux qui permettent de vendre du
disque aujourd'hui.
C'est compliqué mais heureusement j'ai trouvé une firme
qui m'aide sans problème.
L'album devrait sortir en novembre 2007
De quelle façon souhaites-tu défendre
cet album ?
Je ne peux pas vraiment dire que je vais le défendre car cela voudrait
dire qu'il est attaqué ce qui est loin d'être le cas (rires)
!
Je n'ai qu'une façon d'être, je suis un artiste et la seule
façon, pour moi, de faire passer mon discours est de me produire
sur scène au maximum !
As-tu une conclusion à ajouter, ai-je oublié
de te demander quelque chose qui te tienne à coeur ?
(Erick me répond dans un clin d'il, Nda) Oui tu as
oublié de me demander comment j'allais, ça va très
bien merci (rires) !
www.myspace.com/erickbamy
Remerciements: Jean Veidly, Jean-François
Chenut, Erick et tous ses musiciens
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