Erick Bamy
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST


Erick, pour commencer cet entretien, peux-tu revenir sur ton enfance et plus particulièrement sur ton éducation musicale ?
J'ai eu plusieurs frissons musicaux durant mon enfance…

Quand j'étais tout gamin, vers l'âge de 12-13 ans, je vivais à Rueil-Malmaison et à la fin de l'année scolaire, mes professeurs, qui avaient capté chez moi une fibre artistique, m'ont demandé de faire un " truc " pour la remise des prix.
J'ai donc interprété " Let's Twist Again " de Chubby Checker avec mes petites sœurs qui faisaient les danseuses. C'était mon premier émoi sur scène même si j'avais déjà eu, auparavant, d'autres occasions d'avoir l'envie de faire ce métier en écoutant, par exemple, Ray Charles, The Platters, Chuck Berry, Fats Domino puis The Rolling Stones, The Beatles, James Brown et tout le circuit…

J'écoutais cela tranquillement, sans penser pouvoir en faire mon métier un jour. Je m'aperçois, aujourd'hui, que ce sont eux qui m'ont poussé…
Ceci dit, la première fois que je suis monté sur une scène, je me suis aussi rendu compte de la difficulté de ce métier-là.
Donc je me suis mis à y travailler sérieusement (rires) !

Au départ, avais-tu commencé ton apprentissage par un instrument ou est-ce le chant qui est venu directement ?
Quand j'étais tout gamin c'était le chant mais il y avait un passage obligatoire pour les gens de ma génération, à savoir la guitare.
C'est un instrument qui n'est pas aussi facile qu'on le croit mais il faut avouer que lorsque, adolescent, on porte une guitare, auprès des filles ça fait mieux !

Puis on constate que c'est un instrument avec lequel il faut dialoguer, partager des choses et beaucoup travailler.
La musique de l'époque, le Rock'n'Roll, était à base de guitare.

De ce fait nous nous jetions sur les chansons d'Elvis Presley, Chuck Berry ou d'Eddie Cochran…
Nous nous débrouillions comme nous pouvions. Je crois, avec le recul, que j'étais assez maladroit. Nous étions tous assez nuls mais nous avions envie (rires) !

A partir de quand as-tu fondé ton premier groupe, ça remonte au début des années 60 en fait ?
Oui c'est ça !
Nous avions fait notre premier groupe entre camarades d'école complètement inconscients. Sans apprentissage nous décidions que Jean-Pierre serait batteur, Alain bassiste, Michel guitariste et Erick chanteur…

Nous n'avions absolument pas conscience de l'Océan que nous avions à traverser.
Mais ça ne fait rien nous y sommes allés à la nage (rires) !

Assez rapidement tu t'es intégré à un groupe qui s'est forgé une solide réputation, The Frogeaters. As-tu eu d'autres groupes intermédiaires ou est-ce avec eux que cela a sérieusement commencé ?
C'est avec eux que cela a sérieusement commencé. J'étais allé " draguer " la maison de disques Vogue où il y avait deux directeurs artistiques, Peter Flam (de son vrai nom Claude Puterflam ex membre des Pirates devenu un célèbre producteur, Nda) et Jacques Dutronc (avant sa célèbre carrière solo, Nda).

Ils m'ont dit " Mon p'tit gars, nous allons te donner les contacts d'un groupe parisien qui cherche un chanteur et tu vas travailler un petit peu ".
Je me suis donc rendu dans la banlieue parisienne où j'ai rencontré ce groupe qui avait 5 cuivres, qui et faisait du Rythm and Blues en reprenant le répertoire de James Brown et d'Otis Redding. C'était le répertoire que j'avais déjà l'habitude de chanter mais sans avoir mon propre groupe.

Ça a tout de suite marché entre nous et nous avons fait des tournées à travers la France pendant 3 ou 4 ans.
Nous avons notamment été dans les tournées " Age Tendre et Têtes de Bois " qui n'avaient rien à voir avec celle qui existe actuellement.

Sur le marché français du Rythm and Blues il y avait, à ce moment-là, un autre personnage important qui était Vigon avec ses Lemons. Comment cela se passait entre vous, étiez-vous plutôt rivaux ou y-avait-il une connivence entre vous ?
Vigon est, aujourd'hui, un bon camarade… on s'adore tous les deux !
Cependant quand nous avions 17-18 ans nous étions en concurrence. Il faut avouer qu'il avait plus de notoriété que moi. Il passait déjà dans des Clubs parisiens assez cotés alors que moi j'arrivais de banlieue.
Il y avait, non seulement, une concurrence entre nous mais aussi entre les musiciens. Nous pensions mieux jouer que les Lemons et inversement ! La même chose se passait entre nos fans respectifs, ce qui était normal (rires) !

Par la suite nous avons travaillé ensemble au Bus Palladium à la fameuse époque où nous pouvions jouer là-bas puis à La Locomotive ou au Tour Club en passant par le Golf Drouot etc…
Au fur et à mesure des années nous avons vraiment appris à nous apprécier et nous sommes devenus amis. Maintenant il nous arrive de faire des " bœufs " ensemble ainsi que des concerts comme, dernièrement, au Petit Journal Montparnasse.
Notre côté " gamins combatifs " s'est arrêté il y a bien longtemps.

De plus, il ne faut pas perdre de vue que tous les groupes de l'époque étaient en concurrence, en fait. On a pu le constater plus tard avec des groupes comme Zoo et Martin Circus…
C'était normal, dans le fond, car nous nous " battions " pour passer dans des Clubs et se faire apprécier des autres.
Il fallait toujours être le premier…
Aujourd'hui nous sommes tous copains !

Quel était votre public, à l'époque ? Etait-ce le public Rock'n'roll habituel qui se penchait vers d'autres branches de cette musique ou était-ce un public d'aficionados purs et durs du Rythm and Blues ?
Il y a eu les deux car l'endroit qui a donné naissance à ces publics respectifs est le Golf Drouot.
C'était un endroit où on pouvait s'exprimer et faire de la musique dite " américaine ".

Tous ces jeunes passaient de boite de nuit en boite de nuit. Celles-ci n'étaient pas comme on l'imagine aujourd'hui car il y avait, alors, des concerts en live.
Le jeune qui allait au Golf Drouot était le même que celui qui allait au Bus Palladium où il y avait plus de Rythm and Blues.
L'important était d'écouter de la musique en live et de voir des musiciens qui jouent.

Il n'y avait pas vraiment de clivage et cela a donné naissance à une véritable explosion de groupes de talent aussi bien dans la Pop Music que dans le Rock'n'Roll (Erick cite alors Martin Circus, Zoo, Bernard Paganotti et Christian Vander qui fondèrent Magma etc…, Nda).
Si ces groupes sont devenus mythiques, ils n'intéressaient pas forcément les maisons de disques. Par contre cela a été un creuset pour tous ces jeunes qui passaient de Club en Club…

Il y avait quand-même un peu de concurrence et des aficionados, mais si un groupe prévu ne pouvait pas se produire les spectateurs regardaient le groupe remplaçant sans aucune animosité. A l'époque il y avait beaucoup de possibilités de jouer avec des concerts le vendredi soir, le samedi soir et le jeudi après-midi (journée de repos scolaire à l'époque, Nda).
Je me souviens que le patron de la Locomotive avait décrété que le lundi l'entrée serait gratuite pour les filles. De ce fait, de nombreux garçons venaient et le fait qu'il y ait autant de monde permettait à de nombreux groupes de se produire (rires) !

Après cette première expérience avec les Frogeaters : as-tu participé à d'autres groupes ou es-tu devenu immédiatement choriste. De plus pourquoi t'es-tu concentré sur cette carrière d'accompagnateur ?
Il y a eu une période durant laquelle le Rythm and Blues est un peu passé de mode. J'ai donc décidé de travailler en studio sur des productions. J'ai eu la chance d'y rencontrer un jeune homme qui s'appelait Lee Hallyday qui était producteur dans une grande maison de disques devenue une " major " aujourd'hui. Il m'a proposé de faire des voix sur des disques…

J'ai, ainsi, participé au premier Cerrone qui se nommait " Love in C Minor " et beaucoup fréquenté les Studios.
Un jour au Studio des Dames dans le 17ème arrondissement, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a demandé une pièce pour acheter un café dans un distributeur. La personne en question, qui n'avait pas de monnaie sur lui, était Johnny Hallyday.

Il est venu me voir le lendemain en passant la tête dans l'entrebâillement de la porte pour m'écouter durant 10 minutes. Puis il a dit à Lee Hallyday " Y'a un mec qui à l'air sympa, on devrait bosser ensemble ! ".
Je suis donc passé des groupes de Rythm and Blues aux Studios puis des Studios à Johnny Hallyday complètement par hasard.

Comment expliques-tu la longévité de cette collaboration ?
Nous avions un point commun, l'amour de la même musique.
Johnny sortait du Rock'n'Roll et moi aussi d'une certaine façon…
Il est né dans le Rock'n'Roll et voue une véritable passion pour les Etats-Unis. Il a côtoyé tous les plus grands noms de cette musique, faisant des bœufs avec Otis Redding etc…
J'étais dans la même mouvance…

Notre deuxième point commun est l'amour de la scène ce qui est connu pour Johnny, d'ailleurs on voit le résultat aujourd'hui…
Nous avions le même sens de la scène et le but de faire des choses qui sortent de l'ordinaire tout en faisant rêver.
Si notre collaboration a duré 25 ans c'est parce que nous étions d'accord sur ces principes.

Avant lui il y avait déjà de grands chanteurs comme Trénet, Aznavour, Piaf etc…Cependant ces gens-là ne faisaient que chanter leurs chansons.
Johnny lui, n'a plus voulu de rideau traditionnel et a été le premier à créer des concerts sauvages éclairés à mort !

Nos goûts communs expliquent, sur le plan artistique, que cela ait duré si longtemps.
Il faut ajouter à cela le plan humain qui a été très important à mes yeux. Si j'ai travaillé avec Johnny Hallyday " pour la vitrine ", mon camarade de classe était Jean-Philippe Smet.
Ce n'est pas le même homme…

Question difficile, tu dois avoir des millions d'anecdotes avec lui. En aurais-tu une "racontable" qui te revient là tout de suite!?
(rires) …Oui effectivement j'en ai un peu près trois millions…
Voire trois millions cinq cent milles (rires)…
Il nous est arrivé des choses incroyables que ce soit à Nashville, à New-York, à Los-Angeles, à Clermont-Ferrand etc…

Je vais t'en raconter une qui me concerne directement…
C'était au Parc des Princes en 1993 alors que Johnny traversait à pied l'immense foule. On a vu des centaines de fois ces images où tout le monde était compressé et les gardes du corps épuisés et griffés de partout…
A la fin du parcours, le premier soir, il a réussi tant bien que mal à atteindre puis à monter sur scène. A ce moment-là il est tombé dans mes bras et m'a dit " J'me demande ce qu'on fout là ! " (rires). Je trouve que c'est extraordinaire car ça résume tout. D'un côté il y a le gigantisme de ce que ça représente et d'un autre côté il y a l'humilité du p'tit gars qu'il est parfois resté.

Je me souviens aussi d'un jour alors que nous nous rendions à la Lorada (ancienne villa de JH, Nda) vers St Tropez, à Ramatuelle. Nous avions pris l'avion de Paris puis un hélicoptère de l'aéroport de Nice jusqu'à la villa.
Au dessus de la Méditerranée, en rasant la mer, il me dit " C'est extraordinaire d'avoir la chance de pouvoir vivre cela rien qu'en chantant ". A ce moment-là il avait son âme de gamin émerveillé par ce qui lui arrivait alors que cela ne date pas de si longtemps que cela…

Je pense qu'il y a en lui la star que l'on connaît, qui est même à mon sens une icône, avec au fond de lui le gamin qui s'émerveille toujours de ce qui lui arrive sans prendre en compte tout le parcours qu'il a du faire pour arriver jusque là. Je pense que c'est une preuve d'humilité car il sait très bien, même là où il est et malgré tout son talent que rien n'est gagné et que rien n'est dû. Je pense qu'il doit estimer qu'il a beaucoup de chance.

Durant cette période de travail très dense, arrivais-tu à te planifier des petites plages pour pouvoir continuer à faire des choses sous ton propre nom ?
Ça m'arrivait parfois mais c'était plutôt difficile. Lorsque j'ai commencé à travailler avec Johnny, c'était très simple, nous partions en concerts 5 jours par semaine. Il y a eu par la suite des tournées, 2 mois l'été et 2 mois l'hiver. Là, je pouvais travailler entre les deux…
Puis, les spectacles devenant de plus en plus gigantesques, il a fallu commencer à les préparer 1 an à l'avance comme pour les nombreuses séries de shows à Bercy. Je ne parle pas des concerts au Parc des Princes ou au Stade de France qui demandent 2 à 3 ans de préparation…

J'essayais toujours de faire des choses de mon côté mais j'étais aussi toujours sur le coup aux côtés de Johnny.
Le public sait quand il part plusieurs mois en tournée mais ne se rend pas compte du travail que cela demande en amont.

C'est aussi moi qui préparais le terrain pour les plateaux de télévision, de radio, je montais à chaque fois l'équipe etc…
Avec Johnny il y a toujours beaucoup de projets et d'échéances donc cela laisse très peu de temps pour le reste.

Quand une telle collaboration s'arrête, on prend ça comme une gifle ou on se dit qu'on a vraiment vécu une période formidable et que l'on peut dorénavant repartir sur un nouveau pied pour sa propre carrière ?
Bien sûr, cela donne plus de temps pour s'occuper de soi!
C'est surtout des formidables souvenirs. Les souvenirs forgent la vie et en 25 ans j'ai été comblé…

Le premier concert que j'ai fait avec Johnny était à Auxerre dans une salle des fêtes. Il y avait 500 mecs, 250 dansaient pendant le concert et les 250 autres étaient complètement bourrés à la bière. Nous nous changions dans les toilettes de la salle…

J'ai commencé comme cela et j'ai terminé à la Tour Eiffel (concert géant de JH en juin 2000 donné devant 800.000 spectateurs. Deux jours avant un autre concert géant au Parc de Sceaux, une tournée des Stades et une cinquantaine de concerts " intimistes " à l'Olympia de Paris. Les derniers shows d'Erick avec Johnny auront, en fait, lieu en septembre 2000 au Canada, Nda), c'est te dire si cette période aura été chargée (rires).
Donc ça va je ne regrette rien, je ne donnerais pas ma place (rires) !

Quand tu t'es retrouvé libre de cet engagement, ta première idée a-t-elle été de refonder les Frogeaters ?
Non, la re-formation ne date pas de là.
J'étais à Los Angeles où je travaillais pour une tournée de Johnny et un album. Un des membres m'a téléphoné lors d'une fête organisée pour un anniversaire. J'ai donc chanté au téléphone avec eux alors que le groupe se produisait de l'autre côté de l'Atlantique !

Comment as-tu abordé, alors, l'après Hallyday ?
C'était relativement facile car je suis un artiste et je sais qu'il y a des gens, en France, qui m'aiment bien en dehors de cette facette de ma carrière. Le but est, maintenant, d'avoir une ligne artistique qui me soit propre. C'est très simple mais c'est du boulot (rires) !

Tu es un amoureux fou de Rythm and Blues et de Rock'n'Roll, quelles sont les grandes rencontres qui t'ont le plus marqué ?
Je vais commencer par une des dernières…
C'est à dire Lionel Richie quand j'ai monté, à Los Angeles, son duo avec Johnny pour le Stade de France. Sinon, bien avant cela il y a eu Otis Redding…
Tu sais, quand j'étais adolescent, j'avais la chance de vivre dans cette ville extraordinaire, Paris.

Il y avait le Golf Drouot, le Bus Palladium, La Locomotive etc…
Cette ville recevait tous les groupes et chanteurs de Rythm and Blues… Donc Otis Redding, Wilson Pickett et tous les autres passaient dans des clubs qui étaient accessibles à tous. De plus, j'ai chanté 4 mois au Bus Palladium où j'ai côtoyé Arthur Brown, Arthur Conley etc…

Quand ces artistes se produisaient à l'Olympia ils demandaient à leurs impresarios où ils pouvaient sortir après. Ils avaient le choix entre le Club Etoile ou le Bus Palladium.
J'ai donc vu débarquer certains soirs des gens comme Otis Redding ou Jimi Hendrix qui venaient boire un verre puis " taper le bœuf " une bonne partie de la nuit. J'ai donc eu la chance de me produire sur scène avec eux…

A l'époque c'était tout à fait naturel. Aujourd'hui, même s'ils en ont l'envie, on imagine mal Bono ou Mick Jagger aller faire une jam dans un Club.
C'était comme ça, donc j'en ai profité…

Un album sous ton propre nom va bientôt sortir. Ce que j'en ai entendu est très abouti. Peux-tu m'en dire plus sur ce disque ?
L'histoire de cet album est simple.
Johnny m'avait demandé d'aller à Los Angeles pour un casting de musiciens lorsqu'il formait un nouveau groupe. J'avais donc trouvé le Vine Street Horns (prestigieuse section de cuivres, Nda) et il y avait aussi le batteur Abraham Laboriel Jr, le bassiste Reggie Hamilton et tous les autres membres de l'équipe présente au Stade de France. A la suite de cela, nous avons passé 4 ans ensemble en tournée.

Quand j'ai voulu faire mon album, les membres du Vine Street Horns m'ont tout de suite soutenu pour le projet et proposé de venir à Los Angeles. Grâce à cette tournée j'ai pu avoir de merveilleux rapports avec ces très grandes pointures musicales qui sont devenus mes amis et qui ont tous répondus présent pour mon album.

J'ai écrit des chansons avec Robin Le Mesurier qui est le guitariste de Johnny Hallyday depuis 1994 et qui est aussi le " Lead Guitar " de Rod Stewart.
Toute l'équipe est arrivée au studio et l'enregistrement s'est passé normalement, entre amis.

En dehors de toi et Robin Le Mesurier, y'a-t-il d'autres personnes qui ont collaboré à l'écriture de l'album ?
Oui il y a Tom Canning (grand pianiste américain accompagnateur d'Al Jarreau, John Mayall, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell sur la tournée " Jambalaya " etc…, Nda) et Reggie Hamilton. Certains d'entre eux ont bossé avec Quincy Jones, Michael Jackson, bref vraiment la crème…
D'un autre côté, c'est leur boulot, leur petit train-train à eux (rires) !

Pour cet album, as-tu trouvé rapidement une maison de disques ?
Ce n'était pas si simple que ça…
Je ne veux pas dire que les maisons de disques n'en voulaient pas mais le problème est que nous sommes dans un créneau musical qui ne correspond pas aux genres musicaux qui permettent de vendre du disque aujourd'hui.

C'est compliqué mais heureusement j'ai trouvé une firme qui m'aide sans problème.
L'album devrait sortir en novembre 2007…

De quelle façon souhaites-tu défendre cet album ?
Je ne peux pas vraiment dire que je vais le défendre car cela voudrait dire qu'il est attaqué ce qui est loin d'être le cas (rires) !
Je n'ai qu'une façon d'être, je suis un artiste et la seule façon, pour moi, de faire passer mon discours est de me produire sur scène au maximum !

As-tu une conclusion à ajouter, ai-je oublié de te demander quelque chose qui te tienne à coeur ?
(Erick me répond dans un clin d'œil, Nda) Oui tu as oublié de me demander comment j'allais, ça va très bien merci (rires) !

www.myspace.com/erickbamy

Remerciements: Jean Veidly, Jean-François Chenut, Erick et tous ses musiciens


 
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Interview réalisée au
Studio Trianon Hall -
Altforville
le 30 Avril 2007

Propos recueillis par
David BAERST

En exclusivité !

 

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