Gwyn Ashton
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

D'où venez-vous et quand avez-vous commencé à jouer de la musique ?

Je suis né au pays de Galles, en Grande Bretagne. A l'âge de quatre ans, j'ai déménagé en Australie. J'ai commencé à jouer de la musique dès mes douze ans.

Quelles ont été vos premières influences musicales ?
Beaucoup de gars des années soixante : Chuck Berry, Hank Marvin des Shadows, les Beatles, les Rolling Stones, Gene Vincent et Eddie Cochran. Tout a commencé pour moi dans les années cinquante, puis je suis passé aux années soixante et enfin je suis entré dans les années soixante-dix.

Comment se porte la scène du blues et du rock en Australie ?
Pas trop mal, mais en même temps personne n'a jamais vu de groupe dans ces genres se faire connaître en dehors de l'Australie. Il faut d'abord en sortir, aller jouer ailleurs. Pour la simple raison que nul ne se rend en Australie pour le plaisir de voir un groupe, n'est-ce pas ?

Vous avez joué en première partie de Rory Gallagher ?
J'ai joué en sa compagnie à l'occasion en Italie. J'ai eu la chance de le rencontrer personnellement, ainsi que ses formidables accompagnateurs. Ça, c'était très cool.

Quels sont vos souvenirs de lui ?
Je l'ai vu tout d'abord dans les années 80 dans un concert. Il était fantastique. J'en avais entendu parler seulement l'année précédente. J'étais vraiment excité à l'idée qu'il passe dans le coin. Après ce concert, je me suis mis à collectionner tous ses disques.
Dix ans après, mon groupe a fait la première partie de son spectacle en Australie ! Puis j'ai déménagé pour l'Angleterre en 1996. Son groupe m'accompagne sur mon dernier album. Quel honneur !

Vous jouez ce soir avec Nine Below Zero. Ce n'est pas votre première collaboration ?
Depuis deux ans, nous formons " Band of Friends " : une célébration en mémoire de Rory. Avant, Bredan et Jerry avaient joué sur mon album.

Comment pouvez-vous définir votre style ?
J'ai du mal à me définir moi-même. Certains des morceaux prêts pour le prochain album que je dois enregistrer sont un peu plus " heavy ". En même temps, le blues n'est jamais très loin. Tout est mélangé.

Votre dernier album, " Big Brown Stew ", a été enregistré en acoustique en une longue session. Comment s'est déroulé l'enregistrement ?
Je suis tout simplement entré en studio un jour pour enregistrer un album. J'en suis ressorti 24 heures après avec un " master ".

Non stop ?
On a laissé filer la bande. Juste un break pour m'envoyer une pinte ! (Rires). Je me suis bien éclaté sur ce coup.

C'était la première fois que vous jouez de la guitare acoustique ?
Non, j'en joue depuis des années. J'ai commencé par là, avant de passer à l'électrique.

Quelle direction voulez-vous donner à votre musique dans le futur ?
Je veux que mes albums soient tous différents. J'ai prévu des invités spéciaux pour mon prochain disque. Il sera plus dur, plus rock. J'espère l'enregistrer cette année. Je rassemble encore les chansons. J'en ai une trentaine de prêts mais je dois garder les meilleurs. Je vais essayer d'aller dans le sens d'un rock très écharpé sans m'éloigner pour autant du blues et de la country.

 
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Interview réalisée au
Noumatrouff de Mulhouse
le 13 mars 2003

Propos recueillis par
David BAERST et Jean-Luc

En exclusivité !

 

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