M.Soul
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Nda : L’entretien qui suit a été réalisé durant la venue de M.Soul (Marcel Soulodre), dans l’émission Route 66, le mercredi 19 mars 2014. L’artiste canadien s’y est montré particulièrement loquace et généreux, n’arrêtant pas d’improviser avec sa guitare acoustique (c’était également le cas avant le show, alors qu’il enchainait les chansons… dont quelques titres de Bob Dylan, l’un de nos héros communs). L’heure n’aura pas été suffisante pour évoquer l’intégralité du cursus de cet érudit qui a aussi bien chanté pour l’ouverture des Jeux Panaméricains en 1999 que pour le New Orleans Jazz and Heritage Festival trois années plus tôt.
Il y a, en tout cas, fort à parier que cette première rencontre en amènera d’autres et que les venues de M.Soul dans le studio s’enchaineront, dorénavant, au rythme de la sortie de ses futurs albums.

Si ton père était d’origine française ta mère, quant à elle, était anglophone née en Alberta. Dans quelle région as-tu précisément passé ton enfance ?
Lorsque tu vis en dehors des frontières du Québec, tu as toutes les chances de te retrouver dans une ville anglophone au Canada. A titre personnel, j’ai grandi au Manitoba qui est l’une des dix provinces de ce pays. Elle est située en plein cœur du continent. C’est dans le quartier francophone de la ville de Winnipeg que je vivais. Comme tu le disais, ma mère venait d’Alberta qui est une province située encore plus à l’ouest. C’est vraiment le pays des cow-boys, d’ailleurs on y trouve encore de grands ranchs et les Montagnes Rocheuses bien sûr…66

Je crois que vous parliez uniquement l’anglais à la maison. Quand as-tu appris le français ?
C’est durant mon adolescence que j’ai commencé à parler le français…

A la maison, malgré le fait que vous parliez tous anglais, une place importante était-elle laissée à la culture française ?
Mon père, qui était aussi un musicien, possédait quelques disques. Il chantait et lisait beaucoup en français. D’ailleurs nous regardions plus souvent les programmes francophones à la télévision. La vie communautaire était, aussi, principalement française car dominée par l’église. Ceci dit, le quartier francophone (auquel nous n’étions pas vraiment intégrés) était vraiment minoritaire dans cette vaste mer d’anglais. Notre situation était donc assez bizarre…

Quels sont les premiers artistes que tu as pu entendre par l’intermédiaire de la discothèque de ton père ?
Des artistes comme Don Messer, qui venait des provinces maritimes du Canada. Il se produisait dans les années 1920 et il était un spécialiste du fiddle (violon). Il faisait danser du monde… Mon père jouait de tout et appréciait les musiques écossaises et irlandaises. Il aimait aussi beaucoup Andy Desjarlais qui est, aujourd’hui, reconnu comme étant le père de tout ce qui est violon dans l’ouest du Canada. Les disques de ce dernier sont très difficiles à trouver. J’en possède encore quelques-uns dans des registres qui évoquent la valse ou le two-step (M.Soul se met alors à interpréter à la guitare un thème évoquant ces styles).
Ma mère accompagnait mon père au piano… J’en garde de précieux souvenirs mélangés à ceux liés aux 45 tours que mes sœurs ainées achetaient (Gene Pitney, Roy Orbison, Buddy Holly, Elvis Presley…). Puis il y a eu les Beatles dont la musique est arrivée au Canada avant de conquérir les Etats-Unis (car le Canada faisait alors partie du Commonwealth). Ma mère aimait la musique de Broadway et de Hollywood…J’entendais donc un peu de tout…

Avais-tu accès à des radios américaines spécialisées dans la country music, le blues ou le rock’n’roll ?
Quand j’étais adolescent, j’écoutais une émission de radio spécialisée dans le blues. Elle était diffusée le vendredi et le samedi soir. Elle émettait depuis Little Rock dans l’Arkansas. Avec l’un de mes copains, nous l’écoutions depuis sa voiture. Nous roulions donc en écoutant les nouveautés… A Winnipeg, il y avait aussi des programmes radiophoniques dont un ou deux passaient de la country music, de la musique populaire et du rock. Je profitais aussi la station préférée de ma mère, qui était pour les adultes. Je bénéficiais donc d’un bon mélange musical.

Si nous ne pouvions pas forcément entendre les Rolling Stones ou les Beatles, une chanson comme « Yesterday » passait beaucoup. En général il s’agissait de versions enregistrées par d’autres artistes que les quatre garçons de Liverpool. C’est aussi à la radio que j’ai entendu ma première chanson de Johnny Cash, même si mes parents possédaient certains de ses 45 tours. Nous entendions souvent « A boy named Sue » (1969), qui était diffusé pendant que ma mère préparait le petit-déjeuner.

Si on te connait en tant qu’amoureux de musiques, j’ai aussi noté que tu as très vite été attiré par les grands espaces. Tes rêves de voyages passaient-ils aussi par des formes artistiques telles que la littérature ou le cinéma ?
Oui, beaucoup par la littérature car je suis quelqu’un qui adore la lecture. Je lis au moins deux livres par semaine. J’aime aussi beaucoup le cinéma… Niveau bouquins, j’étais un grand fan de « On The Road » de Jack Kerouac. Je devais avoir treize ans lorsque je l’ai découvert et je l’ai tout de suite lu deux ou trois fois. Je devrais, peut-être, m’acheter une nouvelle copie car j’ai prêté mon dernier exemplaire à l’un de mes cousins qui vit en Alberta. Je ne l’ai pas revu depuis… et cela remonte à une dizaine d’années (rires) !

D’autant plus que le manuscrit original (le fameux rouleau) a été édité depuis…
Oui, justement !Bref, ce livre m’a beaucoup impressionné. J’aimais aussi Mark Twain avec « Les Aventures De Tom Sawyer » dont l’action se déroule dans le Mississippi.

Et Jack London ?
Oui, je l’appréciais aussi mais ses histoires se passaient souvent dans le nord. Vivant dans cette partie de l’Amérique, je le lisais moins car il faisait déjà assez froid chez moi (rires) !

Tu as côtoyé Muddy Waters à deux reprises. Peux-tu revenir sur les circonstances exactes de ces rencontres ?
A mon adolescence, une fois les heures passées au Lycée terminées, je travaillais. Cela me permettait d’acheter des vinyles. J’étais un véritable « maniaque » des disques et j’en possédais plus de 5000. C’est ainsi que j’ai découvert Muddy Waters et Howlin’ Wolf, qui étaient signés sur le label Chess Records de Chicago. J’avais treize ans et j’adorais leur musique. Après eux, j’ai « continué mon chemin » en découvrant Slim Harpo, Lightnin’ Hopkins et des artistes dont nous pourrions, j’imagine, parler quelques jours d’affilés.

Muddy Waters et Howlin’ Wolf sont toujours très importants à mes yeux…Vers mes 16 ou 17 ans, Muddy Waters est passé en concert dans une grande salle de concerts à Winnipeg. J’ai réussi à convaincre un ami de m’accompagner… nous avons adoré, la salle était pleine… c’était vraiment magnifique ! 66

C’est Big Dave McLean, un artiste de Winnipeg toujours en activité, qui assurait la première partie du concert. A l’issu de celui-ci, j’ai attendu une bonne heure dans le froid (c’était en novembre) à l’entrée des artistes. Au bout d’un moment Big Dave McLean, qui était au septième ciel, est sorti avec ses amplis Fender et ses deux guitares. Je lui ai donné un coup de mains et lui ai fait part de mon envie de voir Muddy Waters de près. Il m’a répondu qu’il était juste à côté, dans la green room, et que je n’avais qu’à y aller sans avoir peur de la sécurité. Avec mon copain nous avons donc fait les vingt mètres qui nous séparaient des loges. Toute l’équipe s’y trouvait, c’était comme entrer dans un night-club à Chicago. Muddy était assis dans un fauteuil et nous a tout de suite remarqués. Il nous a fait venir vers lui… Je l’ai salué en lui donnant du « Monsieur Muddy Waters »... Ce à quoi il a répondu « No no, call me Muddy ! ». Après qu’il m’ait posé la question, je lui ai dit que j’avais adoré son concert. J’étais sur un nuage, complètement tétanisé. Il m’a demandé mon nom mais il a compris Marshall (qui était aussi le prénom du fils de Leonard Chess, fondateur du label Chess Records) en lieu et place de Marcel. Nous avons discuté 15à 20 minutes… Je luis ai évoqué mon amour des artistes, parlé des disques que je possédais et ce que je connaissais de lui. Il me faisait penser à mon grand-père maternel qui était forgeron. Ils avaient tous les deux la même taille et avaient de grandes mains, dans lesquelles les miennes disparaissaient littéralement lorsque je les serrais. Puis la sécurité est venue, Muddy a demandé à ce que nous soyons gentiment escortés jusqu’à la porte… J’ai même écris une petite histoire, au sujet de cette rencontre, par la suite.

Deux ans plus tard, il est revenu jouer au même endroit. Grâce à la cousine d’une amie, j’étais invité backstage. C’était donc plus festif… Après le show, Muddy était assis dans le même fauteuil que la fois précédente. Je suis entré dans la pièce et il m’a immédiatement reconnu en s’écriant « Marshall come on… ! ». Il se souvenait de mes ambitions de devenir chanteur-guitariste. Il m’a donc demandé si j’avais progressé et si je m’étais davantage impliqué dans le blues. Le fait qu’il se souvienne de moi et de mon prénom, au bout de deux ans, m’a bouleversé. Cela a été l’un des plus grands moments de ma vie…

Quel était alors ton niveau en tant que musicien ?
Je jouais un peu de guitare mais je n’avais pas encore mis les pieds sur une scène. Cependant, je travaillais déjà au sein d’un théâtre francophone. Je savais donc m’occuper d’éclairage, de sonorisation, de construction de décors, de régie et un peu de travail sur scène. A ce moment-là, je me voyais davantage faire une carrière dans les coulisses que devant un public.

Y-avait-il des musiciens, à Winnipeg, qui se produisaient régulièrement et qui te donnaient des conseils ?
Oui, c’est d’ailleurs un ami qui doit actuellement nous écouter via le web. Il s’agit de Mark Withoos. C’est avec lui et quelques-uns de mes potes que j’ai vraiment commencé. Il est doué et maitrise parfaitement la guitare et le piano. Nous faisions des « bœufs » après l’école, en essayant de reprendre des chansons des Rolling Stones, de Bob Dylan, de Muddy Waters, d’Howlin’ Wolf etc…Il n’a jamais vraiment fait de carrière scénique mais il organise toujours, tous les vendredis soirs, les meilleurs « jam sessions » de Winnipeg.

A tes débuts, dans quels registres t’exprimais-tu le plus (country, blues, folk, rock’n’roll…) ?
Je faisais surtout de la musique folk, en reprenant beaucoup de chansons de Bob Dylan et de Woody Guthrie. J’ai aussi fait un ou deux spectacles avec, ce que l’on appelle en France, un groupe de bal. Nous reprenions des chansons populaires et cela ne m’a pas plu. Adorant la soul music de Memphis et la musique produite à Muscle Schoals en Alabama, j’ai débuté avec le groupe The Ministers Of Soul. J’étais très influencé par le guitariste Steve Cropper qui est toujours un maitre de la Telecaster. Ce groupe a duré trois ans et c’est en son sein que j’ai commencé à écrire mes propres compositions.

Peux-tu revenir plus en détails sur ce groupe, The Ministers Of Soul ?
Il a vu le jour au début des années 1980, c’était donc la folie avec les coupes de cheveux… ils étaient empilés jusqu’à trois mètres de haut (rires) ! C’est un ami qui m’a permis de trouver un bassiste et un batteur pour fonder ce groupe. Nous avions pour ambition commune de faire de la soul music. Nous avons donc commencé à répéter puis avons trouvé deux saxophonistes et deux trompettistes. Nous nous sommes très vite retrouvés à « attaquer » les cabarets de Winnipeg et le succès est venu rapidement. Au même moment, il y a eu une renaissance de la musique soul en Angleterre. Comme je savais ce qui se passait à Londres, je me doutais que cela pourrait aussi marcher au Canada. Cette expérience de trois ans m’a permis de savoir ce qu’est une vie de musicien. Nous bossions six jours par semaine, trois sets par soir… c’était vraiment beaucoup de boulot !

Peux-tu revenir, plus précisément, sur ton expérience vécue au sein du Cercle Molière?
Il s’agit de la plus ancienne troupe théâtrale francophone du Canada. Elle a été fondée en 1925 par des français est se situe dans le quartier dans lequel je vivais alors. En quittant le Lycée, j’avais pour but d’évoluer dans le show-business et j’ai donc eu l’idée de travailler en son sein (éclairage, son, décors, accessoires, régie…). J’y ai fait un apprentissage, durant un an sans être payé, après le bac (la highschool). J’effectuais d’autres travaux parallèlement à cela, afin de payer mon loyer et de pouvoir manger. Puis, pendant 3 ou 4 ans, j’ai effectué des tournées comme sonorisateur. J’ai intégré le syndicat et j’ai ainsi fréquenté les plus grandes salles du Winnipeg, fais des tournées à travers le Canada et, dans une moindre mesure, les Etats-Unis. Puis, la vie a basculé car j’ai été victime d’un grave accident de voiture. J’étais cloué dans un lit d’hôpital pendant près d’un an, chose que j’ai mis à profit afin de me replonger dans l’apprentissage de la guitare. J’ai aussi commencé à écrire et à jouer du piano. Cela m’a donné l’envie de faire de la scène plutôt que de travailler dans les coulisses.

C’est à partir de ce moment-là que j’ai mis en route The Ministers Of Soul, dont nous parlions précédemment, puis que j’ai découvert la musique cajun. J’avais rencontré des cajuns lors du « Festival du Voyageur » à Winnipeg. Ces derniers m’ont invité en Louisiane où j’ai travaillé comme forain. Là-bas, tous mes contemporains ne parlaient plus le français. Le violoniste pour lequel je travaillais, mon mentor Hadley J. Castille, m’a incité à écrire en français car il craignait que cette langue disparaisse totalement en Amérique du Nord. Cela a, finalement, mis deux ans…Jusqu’au jour où quelqu’un décide de me faire passer à la télévision, dans le cadre d’une émission francophone, durant laquelle j’ai interprété une chanson. Puis, il y a eu un effet boule de neige… J’ai fait la connaissance d’un ex strasbourgeois, Bernard Bocquel, qui a déménagé à Winnipeg il y a 36 ans. Nous avons commencé à écrire des chansons ensemble. C’était un défi lancé par Radio Canada qui voulait me présenter avec de nouveaux titres.

Cette collaboration a donné naissance à trois ou quatre albums avec lesquels nous avons remporté quelques prix. L’un de ces disques a, aussi, été élu « Meilleur album francophone dans le Canada anglais »… ce qui est une récompense assez bizarre (rires). C’est grâce à ce succès que, pour la première fois, j’ai été invité à chanter à Paris. J’en ai profité pour visiter la capitale française ainsi que les villes de Strasbourg, Toulouse, Angoulême, Nantes etc… C’est de cette manière que je me suis rendu compte qu’il y aurait peut-être une possibilité de venir chanter dans ce pays.

Tu as monté, en 2003, un concept hommage à Johnny Cash « Wanted Man ».Pourquoi ce choix de Johnny Cash, que représente-t-il pour toi ?
Je suis un artiste autodidacte, je n’ai jamais pris un cours sauf à l’âge de 6 ans lorsque j’ai commencé le piano. Tout comme moi, mon père ne savait ni lire ni écrire la musique. Je me servais donc de mes oreilles et j’écoutais beaucoup de choses, surtout des chanteurs qui possédaient des voix de ténors. Etant personnellement baryton, je me suis focalisé sur Johnny Cash que j’aimais bien et dont la musique été importante dans mon milieu.

Au moment de ce que j’appelle «sa renaissance », c’est-à-dire sa collaboration avec le producteur Rick Rubin (la série « American Recordings », soit six albums à compter de 1994) qui a culminé avec la chanson « Heart » en 2003. J’ai décidé de sortir du cycle d’auteur-compositeur et de faire quelque chose de différent dans le cadre d’un spectacle. J’en ai parlé, autour d’un café, à un régisseur des Grands Casinos de Winnipeg. Ce dernier m’a conseillé de faire un « tribute », chose que je n’aimais pas du tout. Il m’a convaincu en me disant que j’avais le vécu du théâtre et que je savais comment présenter un spectacle. Il a ajouté que je pourrais faire un bon Roy Orbison. C’est une chose que je ne voulais pas car d’autres artistes le faisaient au Canada. De plus, ce chanteur montait très haut dans les aigus, ce qui n’est absolument pas fait pour ma tessiture vocale.

En à peine 15 secondes nous avons eu une révélation… nous nous sommes regardés dans les yeux et avons prononcé le nom de Johnny Cash. J’ai donc intégré un set consacré au répertoire de Johnny Cash dans mes shows. J’ai, tout de suite, trouvé que j’étais né pour faire cela et j’ai préparé un spectacle entier. Je pensais le faire tourner pendant 3 mois mais dès le premier soir j’ai joué à guichets fermés. De plus, c’est la veille de ce concert que Johnny Cash est décédé…A ce jour, cela fais 11 ans que je tourne avec ce show qui me permet de partager tant de choses avec mes publics des deux côtés de l’Atlantique. Il m’a aussi permis de beaucoup apprendre sur moi-même, c’est formidable !

Cherches-tu, malgré tout, à affirmer au maximum ta personnalité dans cet hommage ?
Oui, d’autant plus que je n’avais pas beaucoup de respect pour les tributes, durant lesquels les artistes cherchent trop souvent à être la personne à laquelle ils sont sensés rendre hommage. Au début de cette expérience je chantais les deux premières chansons sans dire un mot puis je me présentais en tant que M.Soul. Je voulais davantage faire une célébration plutôt qu’une imitation. Ce serait absolument idiot d’essayer de vous faire croire que je suis Johnny Cash… je ne rentre pas sur scène en disant « Hello, I’m Johnny Cash ».Le répertoire de «l’homme en noir » est tellement vaste, qu’il me permet de changer beaucoup de choses dans mes setlists et ce de manière régulière. Je peux toujours y puiser de nouvelles chansons et y apporter des explications. Lors du premier spectacle à Winnipeg, devant environ 500 spectateurs, il y avait une grand-mère qui enlaçait sa petite-fille qui devait avoir 10 ans. Les deux chantaient ensemble le texte de « Don’t take your guns to town ». Cela m’a impressionné… Johnny Cash avait vraiment un impact énorme en tant qu’artiste…

Quels sont tes projets, souhaites-tu revenir à des chansons plus personnelles ?
J’enregistre actuellement un nouvel album, constitué de compositions personnelles. Je le réalise avec mes musiciens actuels (Jonathan Haessler à la batterie, Philippe Laiss à la basse et Max Roncart à la guitare). Comme mon album précédant « Don’t take your guns to town » va à peine sortir en France, nous donnerons aussi quelques concerts de lancement pour ce dernier (en France et en Allemagne)…

Quel serait ton mot de la fin pour conclure cette émission ?
Merci de m’avoir reçu, de manière si chaleureuse, dans ce studio. Je suis très impressionné par ton travail que je suis à travers tes émissions et le site internet lié à ces dernières. Je suis encore plus impressionné depuis notre rencontre… impressionné par la profondeur de tes connaissances mais aussi l’âme qui s’en dégage… et que nous partageons pour cette musique. J’ai été très touché d’être invité ici, d’y chanter en live et d’y partager tant de choses avec toi.


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Interview réalisée
au Studio RDL–
Colmar le 19 mars 2014

Propos recueillis par
David BAERST

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