Max « Sugar » Blanck
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Nda : C’est sous le pseudonyme de Blues Bird que Max Sugar Blanck s’est fait connaitre. Après une entame de carrière conclue par un passage remarqué dans l’émission « The Voice », le jeune artiste a décidé de suivre sa voie en allant à la rencontre du peuple du blues dans le Mississippi. Il y a fait la connaissance de Watermelon Slim (voir interview ICI), chez lequel il a vécu pendant une douzaine de jours. Le chanteur-guitariste-harmoniciste est revenu de ce voyage plus mature que jamais et riche d’une nouvelle philosophie de la vie. De toutes ces expériences, ainsi que de ses projets et de sa vision des choses, il m’en a parlé assis sur l’herbe par un bel après-midi de printemps. Un entretien qu’il a conclu en m’offrant un mini récital acoustique, constitué par l’une de ses nouvelles compositions. Un moment fort, passé avec une personnalité qu’il serait de bon goût de suivre de très près…

Max, quelles sont les spécificités du blues qui t’ont fait aimer cette musique ?
Le son, les notes et la structure…c’est une structure simple qui est répétitive. Lorsque l’on apprend à jouer de la musique seul, cela est plus facile à assimiler.66

Dans ce registre, quels sont les premiers musiciens qui t’ont touché ?
Le premier musicien que j’ai écouté est Sonny Boy Williamson II. Par la suite j’ai découvert Little Walter. Il faut dire, qu’en tant qu’harmoniciste, ce sont les spécialistes de cet instrument qui avaient ma faveur lorsque j’ai débuté. Quand je me suis lancé dans la pratique de la guitare, je me suis surtout intéressé à Lightnin’ Hopkins alors que Johnny Shines m’a beaucoup marqué en ce qui concerne le chant.

Qu’est-ce qui t’a décidé de te lancer, à ton tour, dans la musique. Comment t’y es-tu pris, as-tu suivi des cours ou étais-tu autodidacte ?
J’ai commencé la guitare à l’âge de 20 ans, alors que je n’en avais jamais touchée une de ma vie auparavant. Je suis allé dans un magasin de musique, j’en ai acheté une et je m’y suis mis seul. C’est en écoutant un enregistrement de Lightnin’ Hopkins que j’en ai eu l’envie. C’est dans ma chambre, seul, que je me suis plongé dans cet apprentissage.

Tu as, rapidement, enregistré un premier album sorti en 2014. Est-ce que tu peux revenir sur sa conception puisqu’il a, je crois, été réalisé de manière très rapide ?
Nous sommes en 2014, cela fait dont déjà 4 ans que je joue de la guitare et 5 que je suis harmoniciste. J’avais plusieurs compositions à mon actif et je me suis dit qu’il fallait que je les grave sur disque. Je voulais les ancrer dans mon histoire afin de marquer une certaine forme de début. Je les ai enregistrées un dimanche de novembre chez un pote, qui possède un home studio installé dans son grenier. Tout était prêt, l’installation n’a duré que 15 secondes. Je me suis assis et, pendant 4 heures, nous avons travaillé sur ce projet. L’après-midi, entre 14 et 18 heures, nous avons finalisé cet album que je considère davantage comme un grand EP constitué de dix titres (rires). Les musiques, les textes et les variations étaient dans ma tête, rien n’était écrit. J’ai donné libre cours à une grosse part d’improvisation.

As-tu toujours joué seul ou as-tu eu l’occasion, avant d’enregistrer, de te produire au sein de divers formations ?
J’ai essentiellement joué seul mais il m’arrive, parfois, de m’entourer d’un guitariste. Si j’ai toujours aimé me produire de la sorte j’ai constaté, qu’à force de voyager et de rencontrer des gens, l’envie de faire quelque chose de différent m’est venue. De ce fait, je n’hésiterais pas à intégrer une formation qui me solliciterait en tant qu’harmoniciste. Cela me permettrait de travailler cet instrument tout en me sensibilisant à l’esprit de groupe. Il faut dire que je ne connais, par exemple, absolument pas le monde des répétitions. Je ne m’exerce que chez moi, seul. J’aimerais changer d’air et chercher de nouvelles choses ailleurs. Je suis quelqu’un de curieux, donc ce serait bien !

Où puises-tu ton inspiration, d’où te viennent les thèmes que tu abordes dans tes chansons ?
En règle générale, je commence par la musique…la rythmique, la sonorité… Puis les textes me viennent en fonction de ce que je vis. C’est un ressenti quasi égocentrique puisque tous mes thèmes sont inspirés par mon existence. J’espère, dans l’avenir, écrire sur la vie des autres. Les choses me viennent lorsque je gratte ma guitare. Par la suite je structure l’ensemble et lorsque je trouve une chose qui me plait, je lance une voix… L’improvisation est toujours présente, du début jusqu’à la fin. Jusqu’à ce que je trouve quelque chose que j’arrive à répéter plusieurs fois sans en être lassé.

Comment qualifies-tu ton blues qui, au final, semble véritablement ancré dans la grande tradition ?
Il y en a qui disent blues-roots ou blues originel. Moi, je ne sais pas de trop… J’ai envie de laisser les personnes le faire pour moi. Je ne peux pas me définir car j’emploie aussi des sonorités rock et il va y avoir, dans l’avenir, de plus en plus de funk dans mon univers. Ma volonté est de faire du blues « ancien », dans la simplicité de mon jeu et de ma voix, en y intégrant des éléments de toute la black music que j’ai pu écouter. Je laisse les gens me mettre dans une case, si cela les arrange…66

J’ai lu, en préparant cet entretien, que tu as suivi une formation de charpentier avant de te professionnaliser dans la musique. As-tu trouvé des valeurs communes entre ces deux activités ?
C’est une bonne question… Oui, il y a très certainement des choses que l’on retrouve dans les deux métiers. La charpente m’a, surtout, appris à me taire, à accepter l’autorité, à braver les intempéries (par exemple lorsque de bon matin, par moins quatre degrés, il faut être sur un toit enneigé pour gratter la glace sur le bois afin d’éviter de faire une chute de 10 mètres en glissant dessus). Cela apprend à accepter qu’il y a des éléments extérieurs que l’on ne peut pas contrôler, car nous n’en avons pas le choix. Dans la musique c’est pareil. Il y a des choses que l’on ne contrôle pas comme le facteur chance par exemple. Lorsqu’il y a des actions qui ne vont pas, il faut les accepter telles quelles et essayer de faire au mieux.

Tu sembles être quelqu’un de très déterminé. En tout cas, tu n’hésites pas à enfoncer toutes les portes qui se présentent à toi. Pourquoi, par exemple, as-tu décidé de participer à l’émission « The Voice » sur TF1 ?
Comme tu le dis, c’est justement parce que j’aime enfoncer des portes. J’ai été « casté » directement par les producteurs de cette émission. Je ne suis pas passé par les éliminatoires et je n’ai pas suivi le cheminement que suivent la quasi-totalité des candidats. Quand j’ai constaté qu’ils voulaient vraiment de moi dans l’émission (c’était essentiellement pour avoir un « personnage » en plus car, je ne suis pas dupe, cela reste un casting et il faut un peu de tout), j’ai accepté. Je crois qu’ils ont sincèrement aimé ce que je faisais, ils trouvaient cela bien. Ils m’ont laissé vivre cette expérience à ma guise : une guitare, un harmonica, ma voix et l’une de mes compositions. Quand j’ai remarqué que tous ces éléments étaient réunis je me suis dit « oui je peux le faire ». Par contre, je ne serais jamais passé par le cheminement classique. Là on me donnait l’opportunité d’être moi-même, devant 8 millions de gens, afin de jouer ma propre musique. C’est une chance et cela n’a pas raté. Même si l’émission projette, auprès des gens, une image négative je ne regrette rien. A chacun de se forger sa propre opinion. Quand on est dedans, on voit les choses différemment et quand, de surcroit, on peut faire ce que l’on veut… c’est vraiment une grande chance !

Artistiquement parlant, penses-tu que cette émission t’a été d’un apport particulier (en tout cas en ce qui concerne la vie du spectacle) ?
Surtout en ce qui concerne la télévision. Maintenant, je sais ce que c’est que de faire de la télé. Ceci, pas sur le plan technique (se placer face caméra et ce genre de choses) mais maintenant je sais ce qu’est un studio, le stress du plateau etc. Il y a des millions d’euros qui sont, à chaque fois, en jeu donc les mecs ne rigolent pas du tout. C’est une autre pression. D’un point de vue artistique, par contre, je n’ai rien appris de spécial… Je n’ai pas senti d’avant et d’après. C’était, surtout, une expérience humaine. J’étais curieux de savoir si ces humains-là, qui sont derrière un écran de téléviseur, sont les mêmes que ceux qui sont en face. En définitive, ils sont pareils…

L’aspect humain tu l’as encore développé pendant un voyage initiatique aux USA, au début de l’année 2015. J’aimerais que tu me parles de ce trip dans le sud des Etats-Unis…
J’ai pris cette décision mi-décembre 2014, quand j’ai su que je passais au troisième tour de l’émission « The Voice ». Je voulais que les téléspectateurs (y compris mes amis et ma famille), lorsqu’ils me chercheraient sur internet, me voient au beau milieu du Mississippi. C’était ça l’idée de départ… Puis j’ai toujours eu envie de faire ce voyage depuis des années, depuis que j’ai commencé la musique en fait… Je souhaitais me retrouver sur les routes, dans un état dont on m’a toujours parlé, sur lequel j’ai lu de nombreux textes et dont je connais l’histoire musicale. Je voulais passer du rêve à la réalité… Ce voyage, s’il était porté sur la musique, l’était encore davantage sur la rencontre et sur les gens. Le but principal était d’y aller avec rien et en ne connaissant personne…juste pour apprendre.

On ne peut, même pas, dire que tu y es allé avec une guitare et un sac sur le dos puisque tu as choisi d’acheter un instrument sur place…
Oui, c’était mon intention. Je n’avais pas beaucoup de thunes donc il me fallait trouver la moins chère possible. Puis je souhaitais emmener le moins d’affaires possible avec moi et trouver une guitare qui me convienne sur place. C’était un peu comme une rencontre aussi…même si celle-ci était moins humaine. J’ai trouvé mon bonheur dans un magasin proposant des produits d’occasion. C’était la seule qui coutait moins de cent euros et, bizarrement, elle paraissait très neuve et sonnait très bien. Elle a tenu son rôle à merveille et a été ma compagne pendant tout le voyage…

Heureusement, des rencontres plus humaines il y en a également eu, notamment avec Watermelon Slim. J’aimerais savoir comment tu es entré en contact avec lui et ce qu’il représentait pour toi avant ce voyage…
Je ne connaissais pas du tout Watermelon Slim, je n’avais jamais entendu parler de ce bluesman. D’ailleurs lui-même ne se considère pas comme tel puisqu’il aborde de nombreux styles différents, dont la country music. Je l’ai rencontré à Clarksdale, lors d’un festival du film. Il y avait des concerts qui se déroulaient dans la salle principale du cinéma. Je me suis retrouvé face à ce mec débraillé et littéralement habillé comme un clochard. Il est arrivé au concert, a pris ses harmonicas et a commencé à envoyer un son terrible. J’étais complètement ébahi et je l’ai trouvé très fort pour quelqu’un qui vient de la rue (rires) ! Je suis allé le voir et, dès qu’il a appris que j’étais français, son visage a changé et il a été très content de me rencontrer (Max se met à imiter Watermelon Slim qui parle français, nda). Il m’a invité à son concert du lendemain, au Bluesberry, où j’ai également pu rencontrer Charlie Musselwhite qui assistait au spectacle. Nous sommes restés copains et je suis parti à Jackson pendant une semaine. A mon retour sur Clarksdale, j’ai habité chez lui pendant une douzaine de jours. C’était une très belle expérience. Je ne le connaissais pas avant et n’avais aucune idée de qui pouvait bien être cette personne. Aujourd’hui je sais que c’est quelqu’un qui a une vie extraordinaire avec un vécu très lourd et, en même temps, très touchant. Il est sensible mais peut être très dur. Il a, tout de même, fait la guerre du Vietnam et avait un père très important. Il a commencé la musique tard, d’ailleurs il n’a reçu ses premiers awards qu’entre 55 et 57 ans. Cela fait jeune pour un bluesman mais c’est tard dans une vie. C’est quelqu’un de très intelligent, avec lequel on peut avoir de nombreuses discussions sur la vie, sur le monde, sur le blues et sur la musique en général. C’est ce qui fait son charme… De plus, il est très drôle…

Outre les musiciens, y’a-t-il des personnes croisées sur place (parmi la communauté afro-américaine par exemple) qui t’ont touché ?
J’ai rencontré des personnes très différentes. Aussi bien des gens de la rue que des salariés confortablement installés et possédant une famille. Je suis allé au contact de toutes les classes sociales. Ce qui m’a surpris, chez les afro-américains, lorsque je jouais dans les bars…c’est qu’ils m’attendaient vraiment au tournant. Ils m’ont fait comprendre que j’étais le petit blanc-bec qui venait faire de la musique et m’ont fait prendre conscience que je devais leur prouver que je ne venais pas là pour me la jouer. Ils sont extrêmement directs… C’est une chose qui fait un peu flipper au départ. Il vaut mieux ne pas se rater et assumer la chose. Cela m’a mis une pression positive. Je n’ai pas senti de racisme particulier mais j’ai bien remarqué que cela existait encore, ce n’était pas caché. De ce fait, les afro-américains ne sont pas toujours à l’aise quand tu les rencontre. Comme, dans le Mississippi, ils adorent les musiciens le fait d’en être un est une aide…même si tu es, au final, un gros connard (rires) ! Je suis venu comme un pauvre qui ne demandait qu’à apprendre, ils ont été très réceptifs. Ils sont très fiers et ça m’a fait du bien de voir que, dans le pays du blues (même si cette musique et l’un de celles qui y est le moins écoutée) les gens peuvent être à l’écoute du jeune étranger qui arrive avec une guitare sur le dos. Ils conservent précieusement l’héritage du blues, à l’image des panneaux routiers sur lesquels l’histoire de cette musique est gravée. Une histoire très lourde et très forte… Puis cela fait du bien de se confronter à la réalité…

Est-ce que cette expérience t’a inspiré. Penses-tu t’en servir pour la suite de ta carrière et tes futures compositions ?
Je pense que ce voyage m’a surtout fait prendre conscience du travail qu’il reste à accomplir…qui est énorme et qui ne se finira jamais ! C’est une chose que je sais maintenant et que j’accepte…même si ça a pris du temps. Je suis donc revenu avec la même détermination qu’avant mais aussi avec l’impression que ce voyage n’a jamais existé et qu’il demeure un rêve (rires) ! Plus que jamais, j’ai la volonté de faire les choses du mieux possible. Pas besoin de se précipiter ou de vouloir en mettre plein la vue. Tous les gens que je rencontre (sur l’émission de TF1, après mes concerts ou au sein même de ma famille) me disent de rester tel que je suis, que je suis bien en ce moment. Mon boulot c’est ça, bien bosser, faire ma musique, avoir un public qui me suit et qui s’amuse avec moi, puis rester la même personne. Je souhaite que dans dix ans ils se disent tous « c’est incroyable, il est encore là et continue à faire de la musique…il a vieilli mais il est toujours le même ». Aux Etats-Unis, un pasteur m’a dit que je devais devenir le meilleur que je puisse être. Etre un bon guitariste, un bon harmoniciste c’est bien mais je vais, principalement, essayer d’être un bon humain. C’est un boulot qui prend beaucoup de temps. D’un autre côté, si tu es un bon humain, tout ce que tu sais, tu le transmets. Je vais donc essayer d’être un bon humain pour tous ceux qui vivent autour de moi et qui m’accompagnent dans la vie. Je veux aussi les accompagner au mieux dans la leur, c’est tout…

As-tu des projets qui ont pris forme aux Etats-Unis ?
J’ai réalisé un enregistrement sur place, à Memphis. Je vais le mettre sur CD, en faire la promo et voyager avec. En 2016, je compte partir à la rencontre du public. Je tiens à aller vers une audience populaire, qui n’a pas beaucoup la possibilité d’aller assister à des concerts. Un public non averti qui ne connait, pas forcément, le blues. J’aimerais amener ma pierre à l’édifice pour que cette musique soit plus connue dans notre pays. C’est une musique populaire aux USA, il n’y a pas de raison qu’elle ne le devienne pas chez nous. Nous reprenons tous les codes américains les plus horribles (on mange américain, on regarde américain, on écoute américain, on parle américain…) pourquoi ne pas prendre les bonnes choses alors ? Le blues en est une et il faut faire en sorte de lui faire davantage intégrer la culture française. Je prendrai donc un camion dans lequel je vivrai et ferai des tournées dans les endroits les plus reculés, qui n’ont pas accès à la culture et qui ne bénéficient pas de salles de concerts. J’ai envie de me détacher des villes et de voyager à travers la France rurale. Tout l’argent que je pourrai mettre de côté sera utilisé pour l’acquisition d’un camion et je ferai en sorte d’être accompagné (mais pas sur le voyage) par deux ou trois personnes qui m’aideront à trouver des dates. Ce sera la tournée des villages ! J’ai discuté de la chose avec une personne qui fait des spectacles de rue et qui était clown pendant douze ans. Pour gagner son intermittence il faisait des festivals et des spectacles mais, pour gagner sa vie (tout en gagnant en maturité et en devenant une bonne personne), il allait à la rencontre des gens dans les villages. Il affichait dans six villages et y donnait deux représentations le vendredi soir. A chaque fois un vrai public populaire se déplaçait car les gens n’avaient rien à faire ce vendredi-là, comme tous les autres vendredis d’ailleurs… Du coup tu peux nouer des amitiés et rencontrer des gens qui exercent des professions très différentes. C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte que notre pays est riche et plein de bonnes personnalités. Ce n’est pas le même contact que dans une salle située dans une grande ville. C’est un concept qui me plait et que j’aimerais aborder dans un futur proche…

J’aimerais en savoir plus sur la teneur de tes enregistrements, réalisés à Memphis, mais nous allons garder cela une prochaine rencontre… au moment de la sortie de l’album. Pour l’heure, as-tu une conclusion à apporter à cet entretien ?
Merci à toi d’être venu vers moi. Cela me fait plaisir et me touche… Je sais que tu es quelqu’un qui est amoureux de cela depuis ton plus jeune âge. Tu sais de quoi tu parles et de ce dont tu veux parler. Sinon, comme mot de la fin, je vais répéter les propos de ce fameux pasteur américain. Soyez les meilleurs que vous puissiez être, à commencer dans ce que vous aimez. Il faut foncer, c’est tout. Nous avons tous des rêves et il nous faut nous donner les moyens de les rendre réalité. Il parait que c’est ce que je dégage lorsque l’on me parle. Donc je vous le dis… allez au bout ! Tripez, rigolez, plaisantez ! Il y a des choses très graves dans la vie mais elles ne sont pas là tous les jours. Elles sont là quand elles arrivent, autant que vous profitiez du reste du temps pour être heureux. Tout est bon à prendre. Comme profiter de ce moment dans l’herbe, sous le soleil ou d’un moment passé avec votre famille ou n’importe quoi d’autre. Chaque petit moment peut devenir exceptionnel. C’est, également, ce que j’ai pu comprendre lors de mon voyage aux Etats-Unis. Même si j’ai pu prendre le temps d’y aller, chaque jour je me disais à haute voix « regarde où tu es, regarde ce que tu fais ». Donc je prenais le temps de m’arrêter et de regarder autour de moi. J’appréciais le fait d’être à Memphis puis chaque seconde de mon passage sur la Highway 61 (surnommée la Highway Of The Blues, comme cela est écrit sur le panneau). C’était une chose mythique pour moi, mon rêve… Je m’arrêtais donc très régulièrement pour regarder autour de moi, afin d’en profiter un maximum. Nous ne sommes jamais à 2 minutes près…

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Interview réalisée au
Grillen - Colmar
le 18 avril 2015

Propos recueillis par
David BAERST

En exclusivité !

 

 

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