Sharrie Williams
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Sharrie, votre dernier concert de Lucerne a été enregistré. Sortira-t-il prochainement sous la forme d'un CD ?
Malheureusement, ce soi-là, je n'étais pas du tout satisfaite de ma forme vocale. De ce fait, je ne pense pas le sortir un jour; même si le groupe derrière moi était vraiment super. C'était un bon concert, mais même en corrigeant ma voix sur les bandes, je préfère ne pas le sortir.

Et vous avez d'autres projets ?
Mon nouvel album vient de sortir. Sinon, nous écrivons tous les jours en ce moment pour rentrer en studio dans neuf mois afin d'enregistrer le nouvel album.

Vous reprenez sur scène un morceau de Prince. Pourquoi un tel choix ?
En fait, je perçois la chanson "Purple Rain" de la façon suivante. La couleur correspond à la couleur royale et la pluie ne représente pas pour moi des gouttes d'eau, mais le saint esprit descendant sur les gens. C'est ce qui m'a plu dans cette chanson. Certains puristes sont choqués par ce choix de reprise, mais le public la chante toujours avec moi.

Comment qualifiez-vous votre musique ?
Ma musique est un cocktail ! On m'a dit que si je voulais devenir artiste de blues, il fallait que je sonne comme Koko Taylor ou Etta James. Mais si j'essaye d'être la nouvelle Koko Taylor ou Etta James ou Tina Turner, qui sera Sharrie Williams dans tout ça ? Je suis Sharrie Williams et je veux être Sharrie Williams. Je ne veux pas être mise dans une boîte. Je fais la musique que j'ai envie de faire.

Les conditions de travail aux USA sont-elles différentes de celles que vous rencontrez dans les festivals europpéens ?
Au niveau de l'accueil des artistes, cela se passe très bien. Il y a beaucoup de respect comme ici en Europe. Nous venons de nous produire dans un grand festival devant 20.000 personnes en Floride. Nous étions là en tant que "petit groupe" en ouverture.

Par contre, après notre passage, le responsable du festival a contacté notre manager pour que nous revenions l'année prochaine en tant que tête d'affiche sur une grande scène.
Les spectateurs viennent sur un festival par soif de musique. Peut importe votre son, l'important est d'étancher leur soif. C'est ce que nous avons réalisé !

 

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

Les liens :

Sharrie Williams :
le site

Interview réalisée au Cognac Blues Passions le 25 juillet 2004 par David BAERST

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL