
Walter, peux-tu nous présenter ton groupe,
les Radicals ?
Nous avons Sammy Avila aux claviers, le grand James Trapp à la
basse,Joey Pafumi à la batterie et moi pour toutes les autres choses.
Peux-tu te présenter ?
Je viens du New Jersey, sur la côte est américaine où
se trouve Philadelphie. Jai commencé à jouer de la
musique dès lâge de 5 ans, peut-être même
6. Jai démarré par la trompette. A dix ans, jai
commencé à jouer de la guitare. Puis je me suis mis à
tourner avec des groupes autour de 1965.
Le plus grand moment de ma vie est arrivé durant mon adolescence
lorsque jai rencontré Duke Ellington.
Pourquoi avoir choisi la guitare ?
Jai commencé la guitare en 1961 quand javais 10 ans,
après avoir écouté le premier album de Bob Dylan,
Peter & Mary et beaucoup de musique folk.
Je suis venu au rockn roll en 1964 avec les Beatles. Un an après,
je me suis mis au blues.
Pouvez-vous nous parler de votre collaboration
avec John Mayall ?
Ma première rencontre avec John Mayall, cétait lorsque
jétais un membre des Canned Heat. Il voulait reformer les
Bluesbeakers originaux vers 1981-82. Il y avait Mick Taylor, John Mac
Vie
Il marrivait douvrir pour eux ou de les rejoindre
pour jouer avec Mick Taylor, notamment lors dune tournée
des Canned Heat et de John Mayall en Australie, puis nous nous sommes
dit au revoir.
Plus tard, il ma contacté et ma demandé de rejoindre
la nouvelle formation des Bluesbeakers. Jai donc quitté les
Canned Heat en 1984 pour jouer avec John Mayall avec qui je suis resté
jusquen 1989.
Quelles furent vos autres collaborations ?
Jai joué avec le groupe de John Lee Hooker, avec Big Mama
Thorton, Percy Mayfield, Pee Wee Crayton, Lowell Fulson, Bo Diddley, Georges
« Harmonica » Smith. Je ne peux me les rappeler
tous.
Peux-tu nous parler de ton dernier CD "Rentless"
paru sur Ruf Records ?
Nous avons fait une partie du disque en public, puis d'autres titres ont
été enregitrés sans overdubs. Les chansons ont été
jouée au Paradisio d'Amsterdam où les Rolling Stones ont
aussi enregistré.
On constate un retour du son acoustique sur ce
disque, voire même folk pour certains morceaux.
Oui, il y a des titres acoustiques, notamment un morceau que j'ai écrit
lorsque j'avais 16 ans et qui s'apelle "Lonely Tonight".
Avez-vous autre chose à ajouter ?
Simplement que je suis très heureux d'être en France. Cela
faisait longtemps. J'ai joué en Allemagne, en Hollande, en Angleterre,
en Belgique depuis tant d'années. C'est un très beau pays
où j'ai souvent joué avec Monsieux Mayall. Le fait de revenir
ici me remémore de bons souvenirs.
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