Yarol Poupaud
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

Nda : Musicien ô combien accompli, Yarol Poupaud pourrait déjà allègrement se reposer sur sa riche carrière. Il faut dire que le bonhomme n’a rien lâché depuis l’année 1987 et la formation, aux côtés du chanteur Marco Prince et du bassiste Nicolas « Niktus » Baby, du groupe FFF. Une Fédération Française de Fonck qui donne un grand coup de pied dans la fourmilière du rock hexagonal, tout en galvanisant la scène internationale via de victorieux déplacements à l’extérieur. Sa fusion musicale faisant systématiquement fureur auprès des aficionados d’une musique puissante, jouée dans des salles dont le climat équatorial est régulièrement poussé à son paroxysme, le groupe entre dans l’histoire et continue de hanter les nuits de bien des noctambules. Jamais rassasié, Yarol va toujours plus loin. Des rythmes de Barbès à ceux de Nashville, de Bamako, de Manchester ou de Detroit, le bonhomme gobe chaque sonorité qui se trouve à sa portée et continue inlassablement d’avancer. Dans le sillage de son frère Melvil, il flirte avec le cinéma mais ne se sent jamais aussi bien que sur une scène ou dans un studio d’enregistrement. Il accumule ainsi les collaborations et les créations de groupes puis pactise avec ce diable de Johnny durant six inoubliables années (et, au moins, autant de tournées) qui redonnent à l’indomptable bête de scène l’envie d’en démordre avec le bon vieux temps du rock’n’roll et de faire ravaler leur morve aux plus bobos de ses détracteurs. Après les stades et les arénas, l’occasion nous est enfin donnée de retrouver le guitariste (et chanteur) dans son projet le plus personnel à ce jour. Au début de l’année 2019 sort en effet « Yarol » (Polydor), un album qui rend hommage au passé sans s’en soucier…et qui fixe résolument l’horizon et un avenir que l’on lui souhaite radieux. En pleine tournée, l’artiste m’a reçu dans sa loge où il s’est livré avec honnêteté et humour au jeu des questions-réponses. Détendu, il n’attendait qu’une chose…renouer avec le public pour un concert en forme de profession de foi. Soit, un gig de plus de deux heures n’ayant d’autre but que de nous perforer les veines et de nous injecter l’essence même de la musique qu’il défend. En effet, entre énergie, coups de coudes, bières renversées par les fans qui essayent de se frayer un chemin jusqu’à la scène, light shows et décibels, chaque sortie de Yarol Poupaud nous renvoie à la vraie vie.

Yarol, l’histoire dit que c’est dans la maison de Marguerite Duras que tu as commencé à jouer de la guitare alors que tu étais âgé de 12 ans. Est-ce que tu peux revenir sur les circonstances exactes de cet apprentissage, dans ce cadre pour le moins insolite ?66
En fait notre mère (Chantal Poupaud, nda), à Melvil et à moi, travaillait pour Marguerite Duras. Elle était l’attachée de presse de ses films. L’écrivaine possédait une maison à Neauphle-le-Château où, tous les week-ends, une espèce de grande famille se retrouvait. Cette bande qui l’entourait était constituée de gens tels que Gérard Depardieu (qui débutait sa carrière) ou encore du chef opérateur Bruno Nuytten. Nous étions, également, présents… Le fils de Marguerite Duras possédait une guitare et des disques de rock’n’roll. Je me souviens, par exemple, très bien d’un album de Chuck Berry… J’étais fasciné par cette guitare et, si ce n’est pas là-bas que j’ai appris à en jouer, je me souviens que j’allais souvent dans sa piaule lorsqu’il n’était pas là. Je prenais la gratte et je m’exerçais dessus sans savoir en jouer. J’essayais d’en sortir un son par-dessus le disque Chuck Berry…

Ton rapport à la culture afro-américaine est très fort. Dès le premier album d’FFF (« Blast Culture »), le nom du groupe a été associé à des figures majeures telles que George Clinton, Spike Lee (qui a réalisé l’un de vos clips), des musiciens de Bootsy Collins ou encore du P-Funk All Stars. Quel a été ton ressenti lorsque tu es allé au contact de ces fortes personnalités. Vous a-t-il fallu les convaincre ou est-ce que le langage musical a été suffisant pour qu’elles vous acceptent ?
Lorsque nous avons signé pour notre premier album, avec la maison de disques nous avons « jeté » des noms de producteurs sur la table. Nous évoquions, par exemple, Prince ou Rick Rubin. Parmi eux, le nom de Bill Laswell a été évoqué. Ceci parce que, en regardant sa discographie, nous étions épatés que ce mec ait aussi bien bossé avec Motörhead qu’avec Bootsy Collins ou encore avec Iggy Pop et des trucs de jazz complètement barrés. Il avait, également, participé à l’aventure des groupes Praxis et Public Image Limited. Lorsqu’il a découvert notre travail, il a trouvé que ce qui se passait autour de nous à Paris était intéressant. Ce mélange de rock’n’roll, de funk, de soul (mais aussi de couleurs africaines et antillaises comme l’attestent certaines chansons en créole). Il venait de bosser sur un album en compagnie de Bootsy Collins et il connaissait George Clinton. Bref, il possédait un carnet d’adresses vraiment hallucinant. Par la suite, tout s’est fait d’une manière très simple. Dans un premier temps, à New York, Clinton est venu enregistrer un speech d’ouverture pour le disque. Nous étions déjà très contents de cela ! Puis il est venu à Paris afin de participer au tournage d’un clip. Nous nous sommes très bien entendus ! Par la suite, nous sommes partis en tournée européenne avec lui parce que nous avons fait la première partie du P-Funk All Stars sur une vingtaine de dates. C’était aux alentours de 1992 ou 1993… Le fait d’être là sur scène, à les regarder, était une chose complètement folle. C’était d’autant plus fou car ils sont une bonne vingtaine sur scène. Il y a donc constamment des mecs qui viennent chanter une chanson puis qui se barrent avant de revenir puis de retourner dans les loges afin de boire un coup ou fumer un joint. C’est une espèce de manège assez dingue à regarder ! Il y avait un mec, DeWayne Blackbyrd McKnight (guitariste et directeur musical de l’affaire) qui m’aimait bien et qui, régulièrement, me filait sa guitare quand il en avait marre, qu’il avait envie de pisser ou de boire une bière. Petit blanc bec de 22 piges, je me retrouvais à jouer des riffs avec tous ces mecs. C’était incroyable pour moi !

Est-ce ce voyage initiatique, au cœur de la « Grosse Pomme », qui t’a permis de rentrer en contact avec ce mélange culturel et racial qui y règne, qui a déclenché en toi cet état d’esprit. Celui de toujours vouloir aborder puis de mélanger des registres très différents les uns des autres ?
Oui ! Nous sommes restés à New York pendant deux mois et, au final, nous n’y avons bossé que très peu puisque nous n’étions pas au studio tous les jours. Nous avions plein de temps à perdre et nous en avons profité pour faire n’importe quoi… Sortir, assister à de nombreux concerts, rencontrer des gens, croiser des musiciens, triper, se balader… C’était complètement dingue ! Ce voyage a été la concrétisation d’un rêve, d’un fantasme…Ceci dit, je m’étais bien sûr déjà intéressé à toutes ces cultures musicales auparavant. Ce n’est pas en allant à New York que j’ai découvert le blues, le rap ou l’electro…

Tout au long de ta carrière, on a aussi bien pu te retrouver dans un registre reggae (avec Winston McAnuff), que dans le rock (Hellboys…) en passant par la country music (avec Heartbreak Hotel)et le blues (aux côtés d’Hubert #06). Comment parviens-tu à passer d’un registre à l’autre avec autant de facilité ?
La constance dans tous ces trucs là, c’est le mélange ! Winston McAnuff est, effectivement, un musicien jamaïcain possédant une base reggae. Ceci-dit, quand on réécoute ses albums, on se rend compte que son répertoire est également constitué de morceaux de soul music, de rock voire d’une espèce de pop. Les Hellboys, c’était du punk rock mais il y avait aussi des titres qui sonnaient disco et des balades lorgnant du côté de la country. Heartbreak Hotel était un projet axé sur la country music et The Hub (avec Hubert#06) c’était du blues qui possédait un côté très dansant, voire disco avec beaucoup de grosse caisse sur tous les temps. C’est lorsque la musique est hybride qu’elle m’intéresse le plus. Faire un truc de puriste me ferait un peu chier, je m’ennuierais très vite en restant dans des codes très précis…en ne pouvant pas avoir la possibilité de déborder de tel ou tel registre. C’est comme cela que la musique avance, qu’elle se créée et qu’elle devient intéressante. Il ne faut pas oublier, qu’à la base, le rock’n’roll c’est ça ! C’est une tambouille, un mélange, une musique complètement bâtarde…

Quand tu jettes un œil sur ton parcours en tant que musicien multi-instrumentiste, producteur, compositeur de bandes originales de films, leader de groupes, accompagnateur ou encore réalisateur musical, comment prends-tu le fait d’être considéré comme un « bourgeon tardif » comme nous avons pu le lire dans Libération ?
(rires) Tant mieux, ça me va très bien d’être un bourgeon…même tardif ! Je préfère cela, plutôt de lire que je suis fané. Pour moi, ce qui est important est le fait de continuer à faire des trucs, des choses nouvelles et différentes. J’aime tenter de nouvelles aventures et m’embarquer dans des histoires musicales sans jamais être dans la répétition. L’énergie qui me permet d’être encore là aujourd’hui et d’avancer, c’est la nouveauté. Ce que je fais actuellement, en tant que chanteur, est un nouveau projet qui me motive. Peut-être que dans 10 ans, j’en aurai marre de jouer mes chansons actuelles. Si c’est le cas, je monterai un nouveau concept et je démarrerai peut-être un groupe de jazz…même si j’en suis incapable (rires). Encore une fois, c’est le fait de tenter de nouvelles aventures qui m’intéresse !

Après avoir affiné le style qui est, aujourd’hui, le tien sous le nom de Black Minou tu as fait le choix de poursuivre ta carrière sous ton propre nom. Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à le faire ?
Black Minou était un projet « récréatif », axé autour d’un répertoire de reprises. Il y avait quelques compositions originales, dont certaines se retrouvent sur l’album « Yarol ». Le but était de s’éclater, de donner des concerts durant les breaks des tournées de Johnny. Il n’y avait aucune prétention de lancer une carrière et de se produire dans la France entière. Quand j’ai enregistré ce nouveau disque, je me suis posé la question de le sortir sous le nom de Black Minou.Cependant mon souci était que, depuis le début, ce combo s’apparentait davantage à un collectif de musiciens. Il n’y a jamais eu deux fois le même line-up. On y retrouvait régulièrement mon frère Melvil à la basse mais, lorsqu’il n’était pas disponible, 3 ou 4 autres bassistes s’y sont succédé.Nous avons, aussi, eu 5 batteurs différents, des guitaristes en veux-tu en voila…sans te parler des claviers. En ce qui me concerne, un groupe c’est un groupe. Donc j’avais du mal à revendiquer l’album d’un combo, constitué de mecs qui ne sont jamais les mêmes. Par exemple, compte tenu de son métier de comédien, il était clair que Melvil ne pouvait pas se permettre d’être toujours en tournée avec nous. Si tu achètes le disque d’un groupe et que ce n’est pas ce dernier que tu vois sur scène, tu as de quoi faire un peu la gueule. C’est comme si, à chaque fois que tu vas voir les Rolling Stones, il y avait toujours un guitariste différent en lieu et place de Keith Richards. Puis, en travaillant sur le disque, je me suis dit que finalement c’est mon projet. Il me ressemble donc c’est parti, j’ai mis mon nom sur la pochette.

En même temps, l’état d’esprit d’un groupe est largement conservé, il suffit de vous voir sur scène pour s’en rendre compte…
Oui, de toute façon…anyway ! Enfin, ça c’est en façade car, lorsque tu auras fermé la porte des loges, tu vas entendre comme ça va barder (rires) ! Pour moi la musique est un truc de partage et d’échange. Ce n’est pas une chose que je fais dans mon coin. En musique aussi l’union fait la force. Je n’ai pas la prétention de dire aux musiciens qui m’accompagnent ce qu’ils doivent jouer. Au contraire, lorsque j’arrive avec une chanson, je suis content que chacun se l’approprie et y mette ses idées. Cela la rend plus intéressante…

Fin 2018, tu nous as mis l’eau à la bouche avec « Boogie with you » qui était le premier extrait de l’album « Yarol ». Peux-tu revenir sur la genèse et les circonstances de l’écriture de ce titre en particulier ?
C’est une chanson que j’ai composée dans ma cuisine. J’ai trouvé le riff, un soir, dans cet endroit. Avec Black Minou, nous avons commencé à jouer ce titre très tôt sur scène. C’était assez efficace, il marchait bien en live. Nous en avions, d’ailleurs, enregistré une première version sur notre EP. Elle ressemblait à ce que nous faisions sur scène, dans une configuration basse-guitare-batterie…avec des arrangements très simples et assez roots. J’ai eu envie de mettre cette chanson sur l’album « Yarol », en lui offrant un nouveau traitement et une nouvelle couleur. Je me demandais ce que nous pourrions faire pour la rendre plus intéressante. Dorion Fiszel, qui m’a aidé dans la production de l’album, m’a suggéré de remplacer les guitares par un synthé pour voir ce que cela pourrait donner. Du coup, nous avons commencé à tripper avec un Minimoog. Nous avons trouvé le résultat marrant car cela permet de sortir le titre du boogie rock’n’roll classique. Les guitares ont, uniquement, été conservées pour le refrain. J’étais très content de ce nouveau boogie !

Sur le disque tu abordes, évidemment, tous les registres qui te sont chers. Comment qualifierais-tu l’alliage musical qui en découle…ce « rock métissé » ?
Tu viens de le dire, du rock métissé…c’est bon ça ! (Yarol s’adresse alors à ses musiciens) Vous vous en rappellerez les gars, lorsqu’on vous demandera ce que nous faisons comme musique, vous répondrez : « du rock métissé » ! C’est exactement ça ! C’est ce qui m’amuse et les disques qui m’ont toujours fait tripper lorsque j’étais gamin (et même encore aujourd’hui), ce sont souvent ceux qui se barrent dans tous les sens. Il suffit d’entendre les 33 tours de Led Zeppelin qui passent d’ambiances dominées par des guitares électriques à des moments plus clames sur lesquels on entend une mandoline ou une guitare acoustique. C’est pareil pour l’album « White » des Beatles ou le « London Calling » des Clash. C’est, malheureusement, un truc qui se perd un peu. On a l’impression qu’aujourd’hui tout le monde est rangé dans une case précise. On retrouve souvent 10 fois la même couleur dans les chansons qui constituent un album. Pour ma part, j’avais envie de faire un disque sur lequel on ne s’ennuie pas. Je voulais qu’il fasse voyager l’auditeur en le faisant passer par différentes ambiances, tout en gardant une unité. En effet, il ne fallait pas que ça devienne une espèce de patchwork. Ici, nous trouvons une unité de son, de traitement… De toute façon, comme je te le disais précédemment, le rock’n’roll c’est ça…un truc métissé ! Le premier 45 tours d’Elvis présentait déjà une face constituée par un vieux rhythm and blues et une autre sur laquelle on retrouvait un truc de country (en l’occurrence « That’s allright mama » d’Arthur « Big Boy » Crudup et « Blue moon of Kentucky » de Bill Monroe, nda).

L’élaboration du disque s’est faite entre Paris et Londres, en collaboration de Dorion Fiszel que tu viens de citer. Peux-tu me parler de lui ?
Dorion est, avant tout, un copain que je connais depuis longtemps. Il s’agit d’un mec qui n’est pas vraiment musicien, il est davantage DJ. Il possède une culture musicale très intéressante car elle est différente de la mienne. Il se tamponne totalement des code du rock’n’roll, il n’en a rien à foutre ! C’était donc intéressant d’avoir son filtre sur le truc… Il venait à la maison, on écoutait un morceau en l’état et il me disait des choses du genre : « là, le gimmick que tu as mis à la fin il est super mais mets le au début » ou « mais ça c’est bateau, vire le… » etc. Donc nous avons vraiment trituré la matière première du disque pour essayer de la rendre plus « spéciale ». Le fait qu’il ne soit pas musicien était une bonne chose… Parfois on peut, par exemple, faire une prise de guitare avec une vieille Fender Stratocaster de 1964 branchée dans tel ou tel ampli avec tel machin… Un truc qui rend hyper fier alors que 99% des gens n’en ont rien à foutre. Lui, possède ce recul… Il y avait des prises auxquelles je tenais, parce qu’elles ont été réalisées avec des instruments particuliers. Lui n’en avait rien à foutre. Il me disait : « attends, ça prends la tête, vire cette prise et ajoute une guitare en DI ». Ses réflexions menaient toujours à des résultats possédants un peu plus de caractère et d’originalité.

On a l’impression que cet album nous dit vraiment d’où tu viens et qu’il est la résultante de toutes tes influences. Dans quelles nouvelles directions pourrais-tu t’engager dans l’avenir ?
Continuer sur cette lancée ! Je sais que j’aimerais avoir un répertoire possédant plus de chansons en français. Je vais bosser sur cet aspect pour mon prochain album. J’aimerais, moi-même, être capable d’écrire plus de textes intéressants…dans la langue de Molière. J’y travaille… Sinon, je continuerai à me faire aider par d’autres auteurs (Benjamin Biolay et Corine ont, par exemple, signé des textes sur l’album « Yarol », nda). Je souhaiterais, aussi, collaborer avec des artistes qui viennent de l’univers du hip hop…trouver un rappeur intéressant, voire même me frotter au milieu de l’electro. J’apprécie, par exemple, beaucoup les mecs de Justice. Je trouve que ce qu’ils font est vachement bien.

Tu restes très sensible et curieux vis-à-vis de la scène rock française actuelle. Tu n’as, d’ailleurs, pas hésité à collaborer avec de jeunes groupes tels que Gunwood et Dirty Deep. Qu’est-ce qui te touche le plus chez eux ?
Je suis toujours content de tomber sur des groupes qui font du rock’n’roll et partant pour faire des choses avec eux ! Les rencontres sont très importantes à mes yeux… Dernièrement j’ai passé quelques jours, dans un studio alsacien, avec les mecs de Dirty Deep. Nous avons enregistré un 45 tours ensemble… C’était vraiment génial, nous nous sommes éclatés. En partant de rien, nous avons écrit et enregistré deux chansons. L’une est interprétée par Victor Sbrovazzo (chanteur-guitariste et harmoniciste de Dirty Deep, nda) et l’autre par moi. J’ai, comme tu le disais, aussi été contacté par Gunwood. Je suis toujours avide de ces collaborations artistiques et de ces rencontres humaines qui permettent d’échanger…c’est top ! Il y a plein de groupes intéressant en France, comme Last Train ou Ko Ko Mo. Sur cette tournée, pour mon concert parisien, la première partie sera assurée par un groupe de gamins corses…The G. Il y a vraiment plein de groupes intéressants dans notre pays. Je suis ravi de pouvoir échanger avec eux. C’est de cette manière que, sans chercher à copier, on peut se nourrir et trouver des idées. C’est de cette manière que j’ai pu rencontrer d’excellents musiciens africains, jamaïcains ou alsaciens. J’adore la manière dont Victor joue de l’harmonica. Je me suis dit que je l’inviterai sur mon prochain album afin que l’on fasse un morceau ensemble…

Souhaites-tu ajouter une dernière chose à cet entretien ?
Venez nous voir en concert, écoutez notre album. D’ailleurs, de manière générale, écoutez des albums… Puis toi continue la radio, c’est bien ! Il n’y a pas beaucoup de radios intéressantes…

Remerciements : Victor Sbrovazzo (Dirty Deep)

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Interview réalisée au
Noumatrouff - Mulhouse
le 16 mars 2019

Propos recueillis par

David BAERST

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