En direct du Studio avec Olivier Gotti
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST

gotti

En direct du Studio avec Olivier Gotti

C’est à Claremont, dans la banlieue de Los Angeles, que se situe un magasin d’instruments de musique nommé le Folk Music Center. Ce dernier, doit sa réputation au fait d’avoir été le premier à se spécialiser dans la distribution de la guitare Weissenborn.

Cet instrument (inventé, comme son nom l’indique, par un certain Herman Weissenborn) a vu le jour au début du XXème siècle. Il était, à ce moment là, principalement constitué d’un bois devenu rare et originaire d’Hawaï… le koa.
Se jouant à plat, sur les genoux, à l’aide d’un « tone bar », la guitare de type Weissenborn a connu un net regain d’intérêt (et une exposition médiatique des plus appréciables) par le biais du succès international de Ben Harper (et de son album « Welcome to the Cruel World » en 1994).
Cependant d’autres artistes, tout aussi géniaux, parcourent les routes en compagnie de leur guitare hawaïenne fétiche : Bob Brozman, David Lindley, Xavier Rudd, Jeff Lang, John Butler et tant d’autres…

En France, il n’est plus rare de voir un musicien s’adonner à cet art.
Parmi eux, un aquisextain commence à se frayer un chemin dans la grande jungle du blues français.
Il se nomme Olivier Gotti…
Après quelques expériences musicales en Nouvelle-Calédonie, il a décidé de se forger un son, une personnalité et un caractère en débutant sa carrière solo en tant que musicien de rue…

gotti gotti

S’il n’est pas du genre à brûler les étapes, on peut cependant constater que la carrière d’Olivier prend un magnifique envol depuis un an. Après s’être fait remarqué en investissant les artères des villes de Cognac et Cahors, durant leurs festivals de blues respectifs, le jeune homme a remporté deux tremplins (raflant, au passage, 4 des 7 prix du festival Blues sur Seine) et s’est vu ouvrir les portes des plus belles manifestations de l’été 2012. Une tournée qui va le mener jusqu’au prestigieux FestiBlues International de Montréal…

J’ai profité de son passage au Festival de Jazz de Munster afin de lui demander de faire un petit crochet par notre studio. Là, il a enregistré une session live de trois titres (« Billy Jean », «Little boy child » et « Dust my broom ») juste avant de répondre à quelques unes de mes questions (lire son interview ICI). Ce témoignage sonore, réalisé le 17 mai 2012 (mais diffusé, dans le cadre d’une émission spéciale, le 30 mai) n’est, à coup sûr, que l’une des toutes premières traces médiatiques d’un musicien dont on n’a pas fini d’entendre parler.
Un passionné toujours accompagné par son Teardrop Weissenborn (confectionné par son luthier préféré, Sébastien Cotton pour ne pas le nommer), qui tel un hobo des temps modernes est toujours prêt à sauter dans un train… à partir du moment que celui-ci le mène vers un public.


David BAERST

Remerciements : Jean-Pierre Vignola, Toine & Olivier !

oliviergotti.com
facebook.com/OLIVIER-GOTTI

 

 
Interviews:
Les photos
Les vidéos
Les reportages
 

 

Le
Blog
de
David
BAERST
radio RDL